Les maquis et bars d’Abidjan sont estimés à 43.000, avec un minimum de 215.000 travailleurs, a indiqué mardi le préfet Vincent Toh Bi, dans une note publiée après une visite à Yopougon et Bingerville, afin de passer le message de prudence à la plate-forme des propriétaires de maquis et bars d’Abidjan, face à la covid 19.
Dans son texte, il explique que ce sont des centaines de milliers de personnes qui fréquentent ces lieux chaque jour. En emplois indirects, ce sont encore des milliers.
« Les bars et maquis sont un souffle économique important pour les filières viande, poulet, poisson, boisson. C’est aussi une consommation culturelle et financière importante de l’industrie artistique. Ils sont une chaîne notable de l’absorption des produits agricoles (riz, huile, igname, manioc, légumes, etc) . Pas besoin de mentionner les taxes perçues qui participent à l’économie locale et nationale. Un tout petit maquis que j’ai visité ce matin a une charge mensuelle moyenne de 1.500.000 frs », a-t-il écrit sur son réseau social.
Fulbert YAO