Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) sont désormais unies pour contribuer à un accès universel à la formation des droits de l’homme par le biais du numérique.
Ce mardi, au siège du CNDH, la présidente Namizata Sangaré et le directeur général de l’Uvci, Tiémoman Koné ont paraphé un contrat de Cadre de Partenariat d’un (1) an et renouvelable par tacite reconduction.
De façon pratique, il s’agira selon le projet de convention, pour l’UVCI d’accompagner le CNDH à la mise en œuvre de sa plateforme de formation à distance à l’Université des Droits De l’Homme ; de renforcer les capacités des enseignants et du personnel administratif et Technique du CNDH ; d’accompagner le CNDH à sa transformation digitale ; d’accompagner le CNDH à la mise en place d’une bibliothèque numérique ; de co-construire des parcours de Formation à Distance ; de participer à des projets communs de recherche ; de co-encadrer des étudiants par les enseignants des deux institutions et tout autre domaine jugé utile par les deux parties.
Se félicitant de cet accord, la présidente du CNDH Namizata Sangaré a exprimé toute sa gratitude à l’UVCI pour avoir accepté de signer cette convention.
Elle a souligné par ailleurs que le CNDH n’est pas en reste des importants changements et avantages, que le monde a connu au cours des dernières années avec l’émergence des technologies de l’information et de la communication (TIC).
C’est fort de cela, selon elle, que son institution a signé le contrat, afin de « permettre à ceux qui ne peuvent pas se former en présentiel à l’Université des Droits de l’Homme, de le faire à travers les techniques de l’Information et de la Communication »,
Pour sa part, Tiémoman Koné s’est félicité de ce que le CNDH s’est adressé à l’expertise de son institution. Il a promis de faire en sorte que le numérique puisse « appuyer les initiatives qui existent pour que le droit soit connu et bien vécu»
«C’est un partenariat national. Aujourd’hui le CNDH n’aura plus trop de souci en matière de numérique, comme l’université virtuelle de Côte d’Ivoire n’aura pas de souci en matière juridique, en matière de droit, puisse que le numérique aujourd’hui est un nouveau champ ou les problèmes juridiques se posent avec acuité. (…) avec une institution comme le CNDH, cela va nous faciliter le travail», a fait savoir Tiémoman Koné.
Fulbert YAO