Adama Bictogo , Secrétaire Exécutif du RHDP était l’invité ce dimanche du magazine «Et si vous me disiez toute la vérité» de Denise Epoté, sur TV5 Monde Afrique.
A cette émission, Adama Bictogo s’est exprimé sur le décès du Premier ministre, les élections de 2020, la decision de la CADHP, la réconciliation et les récentes démissions.
A la question de savoir si l’électrochoc de la disparition du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly peut être bénéfique pour le parti , après les événements de ces derniers mois, Adama Bictogo a assuré que «le parti n’a pas connu de division», mais qu’ il y a eu que le départ de « quelques singularités, quelques personnalités qui à la vérité n’influencent pas du tout le RHDP».
« Le vice-président Daniel Kablan Duncan, c’est vrai, nous avons du respect pour l’homme, pour le grand serviteur de l’Etat. Il était certes Vice-Président au plan institutionnel, mais au plan politique, il n’avait aucune influence sur le RHDP. Vous savez, cette machine qui est le RHDP, c’est un parcours de longue date. La notoriété politique du vice-président n’influence pas du tout le RHDP . Il en est de même pour le l’ex-ministre des affaires étrangères, Amon Tanoh, c’est certes des personnalités au plan institutionnel, mais qui n’avaient pas d’influence politique. Donc leur départ à la vérité, n’est pas une division, ça n’a crée aucune saignée. ça n’a remis en cause nulle part, les fondamentaux de notre parti », a-t-il déclaré.
Evoquant le cas de l’ex-ministre de l’enseignement supérieur Mabri Toikeusse, Bictogo a soutenu qu’il est certes un élu, « mais il a toujours été un élu, qui représente 1% de l’électorat»
« On peut citer les noms, mais permettez que je dise que les fondamentaux et la machine RHDP demeurent et c’est une machine qui reste forte», a poursuivi Bictogo.
Le Secrétaire Exécutif du RHDP a par ailleurs révélé que le départ des trois personnalités citées est dû au fait qu’elles n’ont pas accepté que le choix de la majorité du parti soit porté sur Amadou Gon Couliblay.
«Il y a que des gens avaient des ambitions, et qui n’ont pas accepté que le choix de la majorité du parti soit porté sur le choix d’Amadou Gon Couliblay, il avait des agendas cachés, il n’ont pas eu le courage d’affronter Amadou Gon Coulibaly, ils ont donc décidé de s’en aller. Parce qu’à la vérité, ils n’avaient aucune assise dans le parti. Le seul choix qui leur restait devant leur incapacité à s’exprimer c’était de partir », a-t-il déclaré.
Fulbert YAO