Résorber les problèmes fonciers dans la région du Cavally, précisément dans le département de Bloléquin pour assoir un développement durable était au coeur de la célébration de cohésion sociale entre les communautés autochtone et allogène de la sous préfecture de Diboké, ce samedi.
La chefferie coutumière du canton Gbo a confié les élus et cadres de la région aux mânes des ancêtres enfin qu’ils boostent les activités de paix et de cohabitation pacifique dans cette zone. Pour Jean Téhé Flan, président de la Mutuelle, la cérémonie du jour revêt un caractère particulier. « Dans le canton Gbo, les autochtones Wê vivent en bonne intelligence avec la communauté allogène mais le problème de terre inquiète parfois nos relations. C’est pourquoi nous initions de temps à autre des retrouvailles intercommunautaires pour plancher sur les questions foncières », a-t-il indiqué. Outre les problèmes fonciers, le canton Gbo souffre toujours de ses routes impraticables, d’où cette doléance d’Aimée Clarisse Ouady, porte-parole des cadres à Désiré Gnonkonté, parrain de la fête et président du Conseil d’administration de l’Ageroute.
« La route précède le développement ; ici dans le canton Gbo sortent des produits agricoles, des tonnes de cacao et bien d’autres et pourtant les routes sont un véritable parcours du combattant. Aidez-nous à reprofiler les routes », a-t-elle plaidé. Désiré Gnonkonté a exigé des autochtones et allogènes l’unité et l’entente. Il a saisi l’occasion pour faire don de 10T de ciment pour aider à la réhabilitation du bâtiment de la gendarmerie de Bloléquin récemment calciné par une foule en colère.
Ahmed Gouet.