La Côte d’Ivoire se mobilise pour la préservation de l’environnement. C’est pourquoi, la ministre Anne Désirée Ouloto lance, vendredi à son cabinet, la Quinzaine nationale de la Salubrité et de l’Environnement et du Développement durable (Qnsedd) avec pour thème «La Côte d’Ivoire, terre promise, sans sachets plastiques, sans pollution».
Durant deux semaines, plusieurs activités seront à l’ordre du jour. Notamment la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, de la Journée mondiale des océans et de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse. Dans cette veine, il y aura des campagnes d’information et de sensibilisation des populations, des journées portes ouvertes, un exercice de simulation du Plan d’urgence national de lutte contre la pollution marine et lagunaire (Plan Pollumar) et des panels. Cette cérémonie a été une belle occasion pour elle de mettre en lumière les problèmes de l’environnement. «(…) Force est de constater que tous les secteurs de l’environnement sont en péril. L’air est pollué et l’état des lieux de la salubrité du cadre de vie est préoccupant. Les océans deviennent davantage des poubelles de plastiques.
La dégradation des forêts s’est accélérée. La sécheresse avance à grands pas. Le climat est déréglé», se désole-t-elle. Aussi, soutient-elle, l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) estime qu’environ 25% de la charge mondiale de morbidité est imputable à des facteurs de risque liés à l’environnement. 2,4 millions, soit 23% de la totalité des décès survenus en Afrique, surtout chez les enfants, sont attribués à ces facteurs de risque. Sur sa lancée, Anne Désirée Ouloto fait savoir que «Malgré les efforts consentis par les nations, l’accumulation de nos actions négatives vis-à-vis de l’environnement amène la planète, chaque jour, un peu plus vers son point de chute». En outre, la garante du secteur de la Salubrité porte à la connaissance de ses hôtes, les objectifs liés à cette quinzaine. «L’objectif général de la Qnsedd est de marquer la célébration de ces trois Journées mondiales en vue d’une meilleure protection de l’environnement et de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations d’ici 2030», clarifie-t-elle.
Avant d’aborder la question de la persistance de l’utilisation des sachets plastiques. A l’en croire, la lutte contre les sachets plastiques tient compte des contraintes sociales et économiques. En même tant, soutient-elle, les mauvais comportements, les mauvaises habitudes, le développement du secteur informel, le développement des réseaux illégaux de fabrication et de vente des sachets plombent les efforts engagés pour mettre fin à la prolifération de ces déchets dans le pays. D’où l’activation de la phase de sanction à l’encontre de certaines personnes véreuses. A savoir des interpellations, des paiements d’amende.
M.P.K