Invité de la Fédération ivoirienne de karaté et discipline associée au palais des Sports à Treichville, le Gal Lassana Palenfo a profité pour se prononcer sur l’Acnoa et la fin de la crise au taekwondo.
Vous êtes l’invité de la Fédération ivoirienne de karaté et disciplines associées (Fikda). Vous avez assisté aux différentes prestations. Quels commentaires pouvez-vous faire ?
Je suis très nostalgique quand j’assiste aux compétitions de karaté. Ça me rappelle de vieux souvenirs. Je suis heureux de voir des jeunes qui essayent de tenir la maison et de jeunes pratiquants qui tentent de donner le meilleur d’eux. On peut dire que la jeunesse continue dans cette voie.
L’engouement est-il le même qu’à votre époque ?
Justement c’est à ce niveau que je suis un peu peiné. J’aurai souhaité qu’il y ait beaucoup plus de monde pour que l’ambiance soit encore plus belle. Mais il y a des efforts qui sont faits. Je félicite les organisateurs. J’ai vu un bon niveau concernant les kata et les kumité. J’ai constaté aussi qu’il y a beaucoup de clubs de l’intérieur qui sont présents. Cela démontre que la dynamique n’est pas seulement à Abidjan. Elle s’étend sur tout le territoire. J’ai vu aussi qu’on a un Ivoirien qui est arbitre mondial. C’est très bien.
Le karaté est désormais olympique. La Fikda va-t-elle désormais bénéficier de beaucoup plus de moyens et d’attention ?
Nous donnons les bourses à toutes les fédérations. Au niveau du programme Comité olympique nous donnons cinq bourses pour le quadriennal. Nous demandons aux fédérations de nous faire des propositions. J’ai une commission technique. Elle examine la valeur des athlètes et nous donnons les bourses. En dehors de cela nous donnons aussi des moyens aux fédérations pour faire des stages internes et externes. J’ai une commission de formation qui travaille sur ce programme. Toutes les fédérations actives qui viennent bénéficient de bourses soit de préparation soit de formation d’athlètes et d’entraîneurs.
C’est votre première apparition après la décision d’annulation de l’Assemblée générale élective de l’Association des comités nationaux olympiques (Acnoa) par le Tas. Quelle est votre réaction après cette décision du Tribunal arbitral du sport (Tas) ?
C’est la suite normale d’une affaire. Lorsque nous étions aux élections il y avait deux candidats. Il y avait une question d’éthique concernant le second candidat. L’Assemblée a donc décidé de me reconduire en attendant qu’une décision soit prise. Mon adversaire a porté plainte auprès du Tas. La décision étant tombée. On doit reprendre les élections à la tête de l’Acnoa. Elle est très simple.
Allez-vous vous présenter à nouveau à la tête de l’Ancoa?
On verra. Nous préférons pour l’heure ne pas nous prononcer là-dessus.
Parlons de la crise au taekwondo. C’est désormais l’entente entre vous et le président Bamba Cheick Daniel ?
Ce n’est pas une question d’entente. C’est la même famille. Il y avait un litige interne au taekwondo et le Comité olympique ayant été saisi par la partie adverse a donc décidé de ramener la paix. Il y a eu toute une procédure et la paix est désormais revenue.
Réalisé par Moïse N’Guessan