Des organisations de la société civile ont été formées sur le parrainage citoyen pour une meilleure appropriation du processus électoral ivoirien.
C’était, mercredi dans les locaux de la Conférence épiscopale régionale d’Afrique de l’Ouest (Cerao) au II Plateaux. Pour le Coordonnateur du Forum des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest Côte d’Ivoire (Foscao), Drissa Soulama à dit merci à la Commission électorale indépendante (Cei). Ce, pour avoir accepté d’animer cette séance d’information et de formation afin d’éclairer la lanterne des participants sur le parrainage représentant 1% de l’électorat dans 17 régions du pays.
La Directrice des Affaires juridiques de la Cei, Belai Marie Noëlle a animé cette information. Elle a d’entrée éclairé la lanterne des uns et des autres sur la notion de parrainage. « Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou des citoyens à un candidat à la candidature afin de lui permettre d’être candidat à une élection. Cette caution est matérialisée par une signature », a-t-elle dit.
Selon elle, le parrainage est prévu par le code électoral en ses articles 25, 51, 53, 54 et 56. Aussi, a-t-elle poursuivi, il est prévu par le décret fixant les modalités d’organisation de la collecte des signatures pour le parrainage des électeurs dans le cadre de l’élection du président de la République.
Il constitue une condition d’éligibilité à l’élection du président de la République qui est remplie lorsque le candidat recueille 1% de l’électorat local dans au moins 17 régions ou District de son choix.
Sur sa lancée, Belai Marie Noëlle a indiqué que le parrain en Côte d’Ivoire est l’électeur qui est sur la liste électorale et ne peut parrainer qu’un seul candidat. Expliquant que la collecte est interdite dans les cantonnements militaires et les établissements sanitaires elle a fait savoir que parrainer un candidat ne veut pas dire qu’on doit lui accorder son vote.
M.P.K