Hier, lors d’une Assemblée générale mixte de la Mugef-ci, des résolutions ont été prises notamment sur le Régime Ivoir’santé.
La cotisation du Régime Ivoir’santé est désormais de 15.000 Fcfa pour les moins de 40 ans et 25.000Fcfa pour ceux âgés de 40 ans et plus. Le délai d’adhésion est fixé à trois ans pour les nouveaux fonctionnaires à compter de leur premier mandatement et le délai de souscription est de six mois pour les autres mutualistes à compter du 1er juillet 2018. Cela veut dire que tous les fonctionnaires en activité comme à la retraite ont jusqu’au 31 décembre 2018 pour souscrire à Ivoir’santé sans quoi, passé ce délai, ils seront forclos. Ces nouvelles décisions pour la refonte du produit Ivoir’santé, ont été prises hier lors de l’Assemblée générale mixte de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (Mugef-ci) à la Bourse du travail de Treichville.
Il a été également décidé que les parts adhérents sont supprimés à compter du 1er juillet 2018, que les nouveaux fonctionnaires ne pourront plus déclarer de concubins et qu’il n’est plus possible de déclarer une nouvelle concubine. Selon Mesmin Komoé, Président du conseil d’administration (Pca) de la Mutuelle, lors de la conférence de presse tenue après l’Ag, une résolution relative à la modification du décret instituant un Régime obligatoire complémentaire au Régime général de base de la Couverture maladie universelle (Cmu) en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat, a été adoptée. « Elle autorise une augmentation de 4,5% de la cotisation au Régime de base qui doit prendre effet à compter de la mise en œuvre effective des précomptes des cotisations au titre de la Cmu.
A ce sujet d’ailleurs, les fonctionnaires de Côte d’Ivoire appellent l’Etat employeur sinon à verser sa part patronale du moins à apporter une subvention d’équilibre. Le Conseil d’administration de la Mugef-ci rappelle également à l’ensemble de ses mutualistes que les différents projets annoncés notamment la prise en compte des fonctionnaires en attente de leur premier mandatement, la mise en route de la carte unique et intelligente, l’ouverture d’un magasin d’optique de la Mugef-ci sont en nette progression dans leur réalisation », a fait savoir le Pca. Mesmin Komoé, est revenu sur la révocation de l’ancien Directeur général de la Mutuelle, Touré Laciné. Une révocation, a-t-il poursuivi, qui est consécutive à la dégradation des résultats techniques et financiers de la Mugef-ci de 2012 à 2017 d’une part et d’autre part, d’une faiblesse criarde dans le management organisationnel ayant entrainé un climat délétère et démotivant à la Mutuelle. C’est donc Traoré Brahima, expert de l’Uemoa en Mutualité sociale, qui occupe le poste de Directeur général depuis le 24 mai.
La Mugef-ci est en règle vis-à-vis de ses prestataires
«(…) La Mugef-ci demeure en règle vis-à-vis de l’ensemble de ses prestataires médicaux ainsi que de ses fournisseurs. Toutes les factures de prestations de services exécutées et de fournitures livrées ainsi que tous les engagements dûment contractés, sont honorés. Elle assure également une bonne maitrise de ses dépenses de fonctionnement qui sont largement en dessous de la norme de 20% des cotisations fixées par le règlement communautaire. La Mugef-ci aujourd’hui, c’est plus de 1.500.000 feuilles de soins traités par an et près de 1.500.000 Fcfa payés le mois », a-t-il ajouté. Le Pca Mesmin Komoé a dit également sa volonté de lutter contre la fraude car la Mugef-ci appartient aux fonctionnaires et agents de l’Etat : « Les gens ont tendance à penser que la Mugef-ci n’a pas de propriétaire et que c’est une structure où tout le monde peut venir se servir. Nous disons non ».
Napargalé Marie