La Côte d’Ivoire s’inquiète de la menace qui pèse sur la biodiversité. Les autorités étatiques ont donc décidé de marquer d’une pierre blanche le 25e anniversaire de la Journée internationale de la biodiversité, vendredi. Placé sous le thème : «25 ans de la convention sur la diversité biologique en Côte d’Ivoire : mobilisons-nous pour la préservation de la biodiversité en vue de l’atteinte des objectifs du développement durable (Odd)», cette commémoration a eu lieu, à la Bibliothèque nationale au Plateau. Kaba Nasseré, Directrice de cabinet, représentant, la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable,à ce rendez-vous a levé un coin du voile sur les actions de l’Etat de Côte d’Ivoire. «Il est bon que le gouvernement ivoirien a décidé d’améliorer sa politique à travers des stratégies nationales pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique», a-t-elle clarifié.
Cette volonté, a-t-elle assuré s’est traduite par entre autres sur le plan juridique par l’adoption de plusieurs textes dont la loi n°2002-102 du 11 février 2002. Aussi, a-t-elle ajouté, sur le plan institutionnel, les ministères en charge de l’Environnement et des eaux et forêts constituent les principales structures de préservation et de sauvegarde de la biodiversité. Dans cette veine, la Directrice de cabinet, a fait savoir qu’«il est clair que les initiatives du gouvernement, si pertinentes soient-elles, ne sauraient prospérer en l’absence de l’adhésion et du plein engagement de nos populations, ultimes bénéficiaires».Elle a en outre, invité les uns et les autres à se mobiliser, à assumer leur responsabilité en exploitant de «façon raisonnable» les ressources de la nature.Le point focal de la Convention sur la biodiversité, Jeanne N’Tin, a quant à elle, explique que «les ressources biologiques de la terre sont primordiales pour le développement économique et social de l’humanité. (…) Malheureusement, à ce jour, l’ampleur des menaces qui pèsent sur les espèces et les écosystèmes n’a jamais été aussi considérable». D’où la mise en place de la «Convention sur la biodiversité» par le programme des Nations Unies pour l’Environnement (Pnue).
M.P.K