La capitale économique ivoirienne abrite depuis lundi 8 septembre 2025, la 2ᵉ Conférence internationale sur la fièvre Lassa, organisée par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), en présence de chercheurs, de médecins et de responsables de la santé publique venus de plusieurs pays africains.
Au centre des échanges, le rôle stratégique du hub régional de Dakar mis en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été mis en exergue par le chef du département de l’information sanitaire, des urgences et de la surveillance de l’OMS Afrique (OMS AFRO), Dr Étien Koua.
« Ce thème vise à illustrer l’action du hub de Dakar, créé il y a 18 mois pour rapprocher l’OMS des pays de la sous-région et décentraliser les activités jusque-là concentrées à Brazzaville », a-t-il expliqué.
Selon lui, ces hubs régionaux, nés après l’épidémie d’Ebola, ont pour objectif d’améliorer la rapidité, l’efficacité et la coordination de la réponse sanitaire. « En 18 mois, nous avons renforcé la logistique. Les médicaments peuvent être acheminés plus rapidement, les urgences mieux prises en charge, et les pays se sentent plus proches de l’OMS », a ajouté Dr Koua.
Trois centres principaux composent actuellement ce dispositif : Dakar, qui couvre 17 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, Nairobi pour l’Afrique de l’Est, et Pretoria, en cours de lancement pour l’Afrique australe.
La conférence d’Abidjan, qui se déroule à l’hôtel Radisson Blu, se veut un cadre d’échanges et de réflexion sur la lutte contre la fièvre Lassa, endémique en Afrique de l’Ouest. Elle prendra fin le 11 septembre, après plusieurs panels et ateliers thématiques visant à renforcer la coopération entre États et à consolider la réponse régionale face aux épidémies.
Fulbert Yao