L’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) a tenu ce mercredi à son siège à Abidjan-Plateau, son Assemblée Générale Ordinaire 2019, initialement prévue en mars 2020, mais qui avait été reportée en raison de la pandémie du Covid-19.
Dans son rapport, l’AFJCI a fait état d’un bilan moral positif, compte tenu des acquis obtenus en termes de consultations juridiques, d’assistance judiciaire au profit des populations, de l’appui aux cliniques juridiques pour une meilleure prise en charge juridique et judiciaire des cas de VSBG, d’assistance pour l’acquisition de certificats de nationalité, de projets réalisés avec le concours des partenaires financiers…
Toute chose, qui réjouie la Présidente, Me Simone ASSA-AKOH, même si naturellement, selon elle, « il y a toujours des améliorations à apporter dans l’efficacité des actions ».
En termes de perspectives, elle a assuré que pour l’année en cours l’Association en train de mettre « l’accent sur une gestion optimale des violences basées sur le genre. La lutte contre les mariages précoces». L’AFJCI accompagne et met aussi « l’accent sur le suivi des procédures judiciaires sur les cas de violence sexuelle faite aux femmes » et est «aux cotés des victimes en tant que partie civile dans les procédures judiciaires»
L’apport de l’association dans le processus électoral n’a pas été omis. Me Simone ASSA-AKOH a assuré l’AFJCI est en plein dans les élections et travaille pour qu’elles soient apaisées.
Fulbert YAO