Adama Bakayoko journaliste à la RTI et Ebony 2021 catégorie Radio est l’un des rescapés de la récente collision de 2 cars de la même compagnie SBTA.
Le miraculé nous raconte comment la main divine s’est chargée de son sort dans l’accident.
La chance, oui quel bol ! Adama Bakayoko l’a eu au cours de son périple au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Notre Ebony 2021 catégorie Radio a échappé à la mort. Mais, comment ? Seul le Tout puissant qui accorde la miséricorde le sait. Un fait que lui-même a reconnu dans son témoignage à la suite de l’accident des 2 cars de la compagnie SBTA. « GLOIRE À DIEU, Bonjour famille cela m’a pris une semaine pour vider de ma mémoire l’horreur que j’ai vécu le mercredi 22 Décembre dernier. Passager 001 du car SBTA à destination de San Pedro, je m’étais endormi à cause des longues heures de route. Dico-Gagnoa- Galéré et Lilio. Je n’oublierai jamais le nom de ce village.
Il est un peu plus de 14h, je suis tiré de mon sommeil par des cris. À peine, j’ouvre les yeux, je vois un car qui fonce droit sur nous. Le temps de réaliser ce qui se passe le choc est déjà parti. Un bruit assourdissant une scène de chaos. J’ai vraiment cru que c’était la fin pour moi. Assis non loin du chauffeur je bascule violemment à l’avant du véhicule avant de me retrouver hors du car, je ne sais par quel miracle. Je traine maintenant dans un nuage de poussière. À cet instant, je ne sens pas encore la douleur car heureux d’être encore en vie. Je me lève rapidement pour me mettre à bonne distance. Je chute deux fois avant d’y parvenir.
C’est là que je comprends que je suis blessé. Le sang dégouline de partout. Mes vêtements sont en lambeaux. Les gendarmes m’ordonnent de m’asseoir. Je m’exécute mais une forte douleur sur mon côté m’empêche de rester stable. Étendu au sol, mon corps commence à s’affaiblir. Heureusement, je suis évacué dans l’heure qui suit. J’ai vraiment eu de la chance. Les autres blessés à côté de moi sont très mal en point.
Des pieds coupés des bras coupés des têtes fendues. 4 h passées au Centre de Santé de Galéré avant de regagner Gagnoa où je suis immédiatement hospitalisé. C’est le lieu de dire merci à notre correspondant Gervais Amant et son épouse qui sont venus aussitôt. Ce sont eux qui ont entièrement pris en charge les premiers soins et la radio de mes côtes. Une semaine après, je ressens toujours la douleur. Je poursuis ma rééducation dans l’espoir de vous retrouver bientôt. Vraiment DIEU était avec moi. Je continue encore de me demander comment suis-je sorti du car ?
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N.B: le titre est de la redaction