L’Alliance des amis républicains s’est prononcé ce vendredi sur le meurtre de Mars Aubin Deagoué, alias « Général Sorcier », ainsi que de l’accusation de déstabilisation du Burkina Faso.
Ouattara Kodio, président de l’Alliance des amis républicains, n’a pas été tendre avec le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui accuse la Côte d’Ivoire de déstabilisation de son pays. Pour lui, l’histoire nous enseigne à travers les livres, les récits et le vécu de nombreux sages, que vivre en bonne intelligence est la meilleure forme à cultiver.
« Que ne ferait le capitaine Ibrahim Traoré, pour conserver son pouvoir d’ailleurs obtenu par un putsch ? Accusations de déstabilisation de son pays, le Burkina Faso par le nôtre, la Côte d’Ivoire. Tel est le hors-d’œuvre du menu qu’il sert quotidiennement à ses suiveurs, dont la plupart sont en dessous de la réflexion adulte. La mémoire de ce cher monsieur semble très courte, n’en déplaise. Il ne se rappelle en aucune manière que pour que les forces de défense et de sécurité de son pays bien aimé puissent contenir la menace terroriste, son excellence Alassane Ouattara leur a fournie à son pays 5 000 fusils d’assaut de marque Kalachnikov. Arme-t-on un ennemi ou un ami ? Une réponse qui devrait venir de lui après avoir longtemps cogité et également pensé à l’avenir de ses 4,5 millions de compatriotes vivant en Côte d’Ivoire pour y chercher vie meilleure », a martelé Ouattara Kodio.
A l’en croire, ce n’est pas la Côte d’Ivoire qui fait peser la clé de Damoclès sur la tête du capitaine Ibrahim Traoré. « Lui qui avait prédit éradiquer en peu de temps le terrorisme se retrouve pris entre le marteau et l’enclume d’un peuple qui n’a que trop souffert et qui va tôt au tard lui demander des comptes. Surtout dans un pays où le coup d’Etat, semble une ritournelle. La preuve, on en est au neuvième. Le deuxième cas sur lequel nous intervenons vient de 6 000 km de nos frontières », a-t-il indiqué. Sur la sortie de Robert Bourgui, avocat français, qui avait indiqué que : ‘’Laurent Gbagbo, était le vrai vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 en Côte et non Alassane Ouattara’’, le président de l’Alliance des amis républicains n’est pas allé avec le dos de la culière pour dire ses quatre vérités à Robert Bourgui. «Alors donc, quel est ce retournement de veste de l’avocat français, qui auprès de son ex-employeur, a consenti à ce qu’il trouve aujourd’hui comme un déni de la justice des urnes ? Et justement, depuis 2010 pourquoi n’a-t-il pas essaya d’établir ce qu’il trouve aujourd’hui comme une contre-vérité ? Bourgui serait-il subitement habité par une quelconque pâmoison ? Au vu de l’âpreté de la justice française prête à traquer le pourvoyeur de malversation, nous sommes forts étonnés que les propos du sieur Bourgui n’émeuve personne. Se moque-t-il de la mémoire des personnes ayant perdu la vie à cause du manque d’acceptation de la perte de l’élection par Laurent Gbagbo, ou souhaiterait-il enrichir le paysage politique avec du mauvais engrais à un an de la présidentielle ? Que cherche cet homme qui nargue les Droits de l’Homme ? », s’est-il posé la question.
Ouattara Kodio a levé un coin de voile sur le meurtre de l’étudiant Agui Mars Aubin Déagoué, alias ‘’Général Sorcier’’ et de Khalifa Diomandé. «La suspension des activités des différents syndicats scolaires et estudiantins fort appréciée par les populations, n’est pas du fait d’une autorité administrative, politique ou étatique. Elle est celle de syndicalistes en marge avec le succès de nos enfants et qui payent le prix de ce qu’elle croyait être une impunité indélébile. Nous, Alliance des amis républicains, nous sommes solidaires d’une école éducative au sens du terme, ôtée de violence comme cela a été observé depuis 1990. Nous encourageons le Gouvernement ivoirien à la vigilance et à la sécurité des populations. Nous saluons les actions de la justice et l’encourageons à établir la vérité sur les dérives de la Fesci et aussi à avoir un œil regardant sur celles des autres syndicats du milieu scolaire et estudiantin », a-t-il dit.
G.K