« Femmes de Yopougon je vous salue ! ». C’est ainsi que débute l’adresse d’Adama Bictogo devant des milliers de femmes venues à la place Ficgayo. Objet de ce rendez-vous, célébrer ensemble la journée internationale des droits de la femme, ce 8 mars à l’initiative du candidat à la mairie de cette commune. Et face à ces dames, il a décliné un pan de son projet en leur faveur.
» Aujourd’hui c’est la journée de la femme, mais moi j’ai toujours magnifié la femme. Vous êtes au début de la vie, c’est vous qui portez la société », rend-il hommage à ses invitées. » On vient pour parler de vos droits, mais qui a dit que l’homme doit avoir plus de droits que la femme ? », s’interroge le candidat du Rhdp aux municipales, qui affirme être venu hier » pour signer avec vous un pacte de confiance » parce que » je veux que les femmes soient épanouies ». Ce mieux-être passe par des projets bien élaborés et Adama Bictogo n’en fait pas mystère. » Quand je regarde votre énergie et votre engagement, nous n’avons pas le droit de vous décevoir. C’est pour cela qu’aujourd’hui de façon symbolique, j’ai voulu donner quelques soutiens, mais on va donner à toutes les femmes », promet-il.
A partir du 25 mars, le postulant à la mairie va faire le tour des quartiers de la commune qu’il aspire administrer. Ce sera encore l’occasion pour lui de mieux s’imprégner des besoins des femmes et jeunes filles, entre autres. « Je vais passer dans chaque quartier et je souhaite que les femmes s’organisent. Yopougon à trop souffert de la bataille des hommes politiques. Avant d’être Fpi, Ppa-ci, Rhdp, Pdci, Pit, on est d’abord Ivoiriens et Yopougon c’est la Côte d’Ivoire en miniature. C’est pour cela que le Président Alassane Ouattara m’a désigné pour venir à Yopougon », confie le candidat Bictogo à l’assemblée qui l’ovationne à tout rompre. Selon lui, le président du Rhdp sait « qu’en m’emmenant ici, c’est pour accélérer le développement de Yopougon », une commune où se côtoient toutes les ethnies ivoiriennes. »
L’homme que vous avez en face appartient à toutes les communautés de Côte d’Ivoire.
Dans mon cœur, si petit qu’il est, il y a la place pour les Sénoufo, les Odienneka, les Gouro, les Baoulé, les Wê, les Dan, les Atchans. J’aime mon pays, j’aime mes compatriotes », exprime-t-il, avant de confier : « Après les élections, comme je vais gagner grâce à vous, il faut que lorsqu’un étranger descend à l’aéroport, il ait envie de venir à Yopougon, qu’il prenne la direction de Yop City ! Et le Président Alassane Ouattara a déjà pensé à ça. Il y a le pont qui va permettre aux populations de Yopougon d’aller au Plateau. Mais on n’aura pas besoin d’aller quelque part. Ce sont eux qui vont venir à Yop City ». Rêvant à une prochaine randonnée, Adama Bictogo se propose de rencontrer toute la génération féminine. Et ensemble, « nous allons faire de Yopougon non seulement un exemple pour la Côte d’Ivoire, mais un exemple pour l’Afrique de l’ouest. Nous ne pouvons pas avoir la zone industrielle que nous avons, et les jeunes vont être au chômage ». C’est un challenge pour lui. « Je viens accomplir une mission. Dieu est passé par le Président Alassane Ouattara pour me confier cette mission. Le Président Alassane Ouattara a décrété 2023 année de la Jeunesse. Mais nous à Yopougon, en plus de l’année de la jeunesse, je place mon élection à la mairie sous le mandat des femmes », s’engage le président de l’Assemblée nationale. A l’en croire, et toujours pour l’autonomisation des femmes, « la construction du marché de gros de Yopougon va commencer bientôt, je souhaite que Yopougon devienne la première commune du vivrier en Côte d’Ivoire ». Il va aussi s’attaquer aux problèmes d’eau, de route… Mais encore, annonce le candidat à la mairie, « d’ici le mois de mai, tous les lycées professionnels de Yopougon seront faits ». Ce n’est pas tout. Des banques vont accompagner les femmes qui ont des projets fiables. Ces institutions financières vont prêter le double des épargnes. « Il fait chaud, mais un jour nouveau est en train de se lever de Yopougon », conclut-il sous les vivats.
Guillaume Kouassi
