Malgré une décision de justice, l’homme d’affaires Evariste Méambly, continue de réclamer à Mabri Toikeusse de lui devoir la somme d’un milliard de FCFA. Dans un communiqué, les avocats du ministre désapprouvent l’ancien député ivoirien.
« Dans une vidéo postée en 2018, l’ancien député de Facobly Monsieur Evariste Méambly, accusait Monsieur Mabri Toikeusse de lui devoir la somme d’un milliard de FCFA.
Il affirmait « je vais oficiellement porter plainte à la police économique contre Monsieur le ministre Albert Mabri Toikeusse pour qu’il me rembourse mon milliard. Et il devra dire aux ivoiriens comment il a reçu la somme d’un niilliard d’un opérateur économique qui est Evariste Méambly»
Monsieur MABRI n’a pas jugé utile de réserver une réponse à ces allégations d’autant que leur auteur entendait saisir les autorités judiciaires pour consacrer son bon droit.
C’est ce qu’il fit le 27 juillet 2020 en servant une assignation en paiement à Monsieur MABRI ALBERT TOIKEUSSE aux fins de voir celui-ci condamné à lui rembourser la somme de 250 000 000 FCFA qu’il lui aurait prêtée pour l’acquisition d’un bien immobilier sis à la Riviera.
A la suite de débats contradictoires, le Tribunal de première instance d’Abidjan vidant sa saisine le 17 février 2022 par jugement N093/22, RG N05091/2020, a statué ainsi qu’il suit : « Le Tribunal statuant publiquement, contradictoirement en matière civile et en premier ressort ;
Déclare Monsieur MEAMBLY EVARISTE EDOUARD recevable en son action,
L’y dit cependant mal fondé,
L’en déboute
Le condamne aux dépens. »
Cette décision de justice rendue à la suite de la saisine de Monsieur MEAMBLY consacre la vacuité de ses prétentions et allégations relativement à un prétendu prêt accordé à Monsieur MABRI ALBERT TOIKEUSSE.
Monsieur MEAMBLY qui promettait s’en remettre à la justice pour que le droit soit dit, aurait dû respecter ce verdict qui l’a purement simplement débouté de ses demandes injustifiées.
Malheureusement, il a encore une fois choisi de sortir du cadre judiciaire pour se répandre en accusations et menaces diffamatoires contre Monsieur MABRI ALBERT TOIKEUSSE dans le cadre d’une conférence de presse tenue le jeudi 12 janvier 2023 et dans la presse.
Conformément à la position qu’il a toujours adoptée, Monsieur MABRI ALBERT TOIKEUSSE, respectueux des institutions de la République ne souhaite pas régler un différend dit juridique dans la diatribe, qui plus est dans la presse. Les institutions judiciaires sont faites pour trancher
les litiges entre les citoyens. Lorsque celles-ci ont tranché, même en défaveur de celui qui prétendait être titulaire d’un droit, il doit accepter le jugement.
Il ne peut, au risque de se décrédibiliser en soutenant en contradiction avec le jugement sus visé qu’il est créancier de Monsieur MABRI ALBERT TOIKEUSSE.
L’allégation de fait faux et inexact par voie de presse même avec aplomb constitue un délit.