Laurent Gbagbo en a pris pour son grade. Ses récentes déclarations sur la supposée « Digba dette » de la Côte d’Ivoire n’ont pas laissé indifférent Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du RHDP et ministre de l’Agriculture.
Présent à Yamoussoukro en tant que parrain de l’investiture du mouvement « 2025 Ewan-Ado », il n’a pas mâché ses mots pour répondre à l’ancien président.
S’adressant aux 5 000 personnes réunies pour l’événement, Adjoumani a d’abord tenu à rappeler que « une élection, ce n’est pas la guerre », exhortant ainsi les jeunes à se détourner des leaders politiques qui les incitent à la violence.
« Il y a des gens qui poussent vos enfants à la violence. Mais quand les choses tournent mal et qu’ils sont arrêtés, ces mêmes personnes disparaissent et restent silencieuses. En réalité, elles peinent à trouver des arguments face au bilan du Président Alassane Ouattara et à ses nombreuses réalisations. »
Poursuivant sur le même ton, il a affirmé que « personne en Côte d’Ivoire ne peut nier les avancées du pays sous la présidence d’Alassane Ouattara ».
« Même les aveugles sentent et perçoivent ces travaux titanesques réalisés à travers le pays. », a t il indiqué.
Adjoumani a ensuite fustigé les propos de Laurent Gbagbo sur la dette du pays, estimant qu’ils relevaient davantage de la polémique que du sérieux.
« J’ai entendu quelqu’un dire que le Président Alassane Ouattara a contracté une ‘Digba dette’. C’est une façon de divertir la galerie. Mais quand on parle d’un sujet aussi sérieux, il faut être responsable. Vous ne verrez jamais le Président Alassane Ouattara s’exprimer ainsi, car il incarne le sérieux, à l’image du Président Houphouët-Boigny. »
Selon lui, au-delà de cette prétendue dette, il faut aussi reconnaître le « Doumgba travail » accompli sous le leadership du chef de l’État.
« Ce que certains oublient de dire, c’est que la gestion de la dette est maîtrisée et que, parallèlement, des réalisations majeures sont faites dans tous les domaines. »
Adjoumani a lancé par ailleurs une pique aux détracteurs du régime, estimant que leur position manque de légitimité face aux performances économiques du pays.
« Si certains acteurs politiques avaient un minimum de pudeur et de bon sens, ils s’abstiendraient de critiquer le bilan du Président Alassane Ouattara. C’est comme un élève médiocre, qui a obtenu 4/20, et qui viendrait dire qu’il est meilleur que celui qui a eu 19/20 ! », a-t-il martelé.
Fulbert Yao