Des allégations de profanation de tombes dans certains cimetières de Côte d’Ivoire suscitent l’inquiétude au sein des populations depuis quelques jours, suite à des préoccupations soulevées par Madame Traoré Salimata, adjointe au maire de Koumassi, rapportées par les médias.
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Face à la situation, un agent du district sous anonymat, a tenu à apporter à l’info express, des éclaircissements sur cette question délicate.
En effet, cet employé rejette en bloc les accusations de profanation de tombes.
« Il n’y a pas de profanation dans les cimetières, c’est quand les parents eux-mêmes décident d’exhumer leur corps pour une ré-inhumation, soit au village. Pendant ce temps, la tombe exhumée est réutilisée. C’est cela que ces gens-là parlent de profanation, » se défend-il.
Concernant les allégations selon lesquelles certains individus brisent des tombes et volent des objets, l’agent du district a catégoriquement nié ces accusations. « C’est des choses qui se racontent, mais ce n’est pas vrai, » affirme-t-il, assurant que la sécurité est garantie sur les sites de jour comme de nuit.
Pour lui, des bénévoles qui fréquentent les cimetières, veulent ternir l’image de ces lieux sacrés. Et pourtant il n’en est rien.
En tout cas, ces clarifications soulignent la nécessité de distinguer les cas de réinhumation légale et les allégations de profanation de tombes, tout en soulignant que de telles allégations ne sont pas étayées par des preuves concrètes.
Fulbert Yao