Dans un communiqué reçu mardi il a été mentionné qu’une étude commandée par Microsoft et réalisée par Africa Practice, le secteur agricole africain devrait connaître une croissance exponentielle au cours de la prochaine décennie. Avec une valeur attendue de 1 trillion USD à l’horizon 2030, le continent est en passe de devenir le centre mondial des solutions agritech. Microsoft estime que l’agriculture représente un secteur clé pour l’Afrique, puisqu’elle assure 70 % des moyens de subsistance dans le continent. Le développement de solutions agritech permettra de favoriser la généralisation d’une agriculture plus précise, mieux connectée et basée sur des données fiables. De telles solutions contribueront à aider les agriculteurs à travers toute l’Afrique à mieux optimiser leurs rendements, mais aussi à stimuler leur productivité agricole et à augmenter leur rentabilité. En s’appuyant sur son vaste réseau de partenariats et d’initiatives, Microsoft, à travers son initiative 4Afrika, s’engage à faire en sorte que toutes les communautés agricoles soient équipées des tous derniers outils qui permettent d’améliorer la productivité et la durabilité, à l’instar de l’IA, de l’IoT et de l’edge computing. L’Afrique est donc en passe de devenir un leader mondial dans le domaine de l’agritech. Grâce à des investissements accrus au niveau des intrants, mais aussi au niveau des installations de stockage et des infrastructures d’irrigation, l’Afrique devrait réussir à tripler sa production agricole à l’horizon 2030. Les petits exploitants agricoles représentent 80 % de la communauté agricole, et l’on prévoit que jusqu’à 200 millions de petits exploitants devraient commencer à adopter des solutions agritech à partir de 2030. La connectivité mobile devrait atteindre plus de 55 % avant 2030, contre 45 % actuellement, ce qui signifie que plus de 85 % des petits exploitants agricoles pourraient commenceront à utiliser des smartphones et à recourir à des solutions mobiles. Compte tenu des restrictions de mouvement imposées par le Covid-19, il est devenu essentiel d’interagir avec les agriculteurs par voie numérique. Les solutions agritech ont un impact direct sur la vie des agriculteurs. S’exprimant à ce sujet, Richard Kiplagat, directeur de groupe et directeur général de l’Afrique de l’Est pour Africa Practice, a déclaré: » Dans toute l’Afrique, la transformation agricole est bel et bien entrain de s’opérer. La possibilité pour le secteur de relever certains des défis les plus pressants, notamment la sécurité alimentaire, l’inégalité des revenus et les moyens de subsistance auprès d’une population jeune et en croissance rapide, est immense. La grande question est de savoir comment catalyser un tel élan, compte tenu notamment de l’urgence d’une reprise rapide après la crise. Nos résultats démontrent clairement que les technologies agricoles sont très prometteuses et constituent un outil efficace destiné à améliorer la productivité, la prise de décision et l’accès aux marchés. Africa Practice se réjouit des résultats de l’étude et de son potentiel à contribuer à la croissance du secteur agricole sur le continent ». Pour sa part, Amrote Abdella, directeur régional de Microsoft 4Afrika, a déclaré: « La technologie a le potentiel de changer le visage de l’agriculture à travers l’utilisation d’outils et de plates-formes intelligents destinés à améliorer l’agriculture de précision, mais aussi la prévision des schémas météorologiques et l’optimisation de l’utilisation des rares ressources en eau. En exploitant l’agrotechnologie, nous pouvons contribuer à résoudre les problèmes les plus urgents qui sont liés à la sécurité alimentaire, et donc à atteindre l’objectif de développement durable n° 2 fixé par les Nations unies, à savoir « Faim zéro ». Nous sommes ravis de travailler avec nos partenaires à l’élaboration de solutions technologiques adaptées au contexte local, qui tiennent compte des défis auxquels les agriculteurs locaux sont confrontés et qui leur offrent des solutions pour pouvoir produire un impact qui soit significatif et positif ».
F.A