Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a salué le 18 septembre 2021 à San Pedro, la prise de conscience d’une nouvelle génération de planteurs pour la pratique d’une cacaoculture durable.
C’est une activité majeure qui vise à sensibiliser les acteurs sur les avantages d’inclure des arbres parmi les cultures. Cette technique culturale contribue à éliminer la déforestation et participe à la reconstitution du couvert forestier ivoirien.
» Dans le cadre de la politique du cacao durable que met en œuvre le gouvernement ivoirien sous l’impulsion du Président de la République pour répondre aux normes et critères de qualité de nos produits, il nous a semblé utile de venir visiter cette plantation… Mais ce qui m’a le plus marqué c’est le niveau de prise de conscience des planteurs. Parce qu’on ne leur impose pas de planter ces essences. Voyant eux-mêmes les conséquences de la déforestation, ils prennent conscience que s’ils ne s’impliquent pas dans cette politique de reconstitution du couvert forestier, à terme, ils seront les premiers à pâtir des assèchements des ruisseaux et de l’avancée de la sécheresse « , a relevé le Chef du gouvernement.
Et d’ajouter que c’est un signal fort, car l’action du gouvernement seul sera inefficace, sans l’adhésion des producteurs. Il a encouragé cette nouvelle génération de planteurs à poursuivre sur cette voie et souhaité qu’ils soient des relais auprès des autres cacaoculteurs afin que leur pratique serve de modèle à dupliquer pour une agriculture durable en Côte d’Ivoire.
Le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué, pour sa part, que ce sont plus de 10 millions d’essences qui seront distribuées grâce au concours du Conseil du Café-Cacao pour être plantées.
Guy Bernardo Yao Angan, planteur dans le village de Golikro à 5 km de San Pedro, s’est réjoui d’avoir été initié à l’agroforesterie grâce au Conseil du Café-Cacao, avec le soutien technique de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (Anader). » J’ai démarré avec une plantation de 1,5 hectare de cacaoyer, et avec les garanties d’une bonne rémunération du fait du respect des normes en vigueur, je compte agrandir mes plantations dans les années à venir « , a-t-il conclu.
Source : Primature