Du gouffre des critiques acerbes jusqu’à l’azur de la reconnaissance, le parcours d’Alassane Ouattara évoque la trajectoire des grands hommes.
Révélé dans la tourmente de 1990, il traverse l’orage des calomnies, telles des flèches empoisonnées visant son honneur. Pourtant, dans cette nuit de l’âme, il ne ploie pas. Au contraire, il puise dans l’adversité la résilience d’un arbre centenaire.
L’humilité, cette force tranquille des grands hommes
Son humilité n’a jamais été un artifice, mais une étoffe rare, tissée de retenue et de lucidité. Il chemine en pèlerin discret, portant ses failles comme d’autres portent des médailles, et oppose la sobriété de sa posture à la fureur des jugements précipités de 1995 à 2010, nul n’a été plus caricaturé que lui.
Pourtant, il n’a jamais cédé à la surenchère. Cette humilité devient alors l’ancre de son cap, le lest de son navire dans les eaux houleuses. Sa dignité, elle, ne plie pas sous la douleur. Elle s’élève, muette et droite. Il a transformé sa peine en noblesse. Son silence en rempart non pour fuir, mais pour construire, patiemment, des victoires qu’aucun vacarme n’annonçait.
Résilience et foi dans l’action publique
Chaque affront, chaque déni, il les a métamorphosés en pierre d’angle d’une reconstruction patiente, à la manière du prophète qui, éprouvé par la tempête, devient ensuite repère.
La violence des attaques ne l’a pas détruit. Elle a fertilisé le sol de sa détermination. Sa résilience, loin du repli, s’est faite mélodie d’endurance, portée par une lutte constante pour le bien commun.
Depuis 2011, sa foi inébranlable en un avenir plus juste pour le peuple ivoirien, imprègne chacun de ses pas. Gouverner, pour lui, n’est pas exercer le pouvoir, mais accomplir une mission.
Chaque action, chaque réforme, chaque chantier est traversé par cette espérance têtue de conduire son peuple vers des rivages plus stables, plus sûrs, plus dignes.
Le pardon, cette majesté intérieure
Le pardon, quant à lui, est au cœur de sa gouvernance. Non pas par faiblesse, mais comme un souffle libérateur.
Alassane Ouattara s’érige en fontaine de grâce, offrant l’eau apaisante du pardon à ceux qui l’ont offensé, car il sait que dans la réconciliation naît la véritable paix. Et cette paix, il la poursuit avec la fermeté d’un phare tenace.
Sa poigne dans la quête de la concorde n’est pas celle d’un tyran, mais d’un berger vigilant guidant son troupeau vers le pâturage de la stabilité.
La sagesse prophétique, fondation d’un leadership apaisé
Au cœur de cette allégorie, la calomnie est la nuit, le triomphe : l’aurore. Humilité, dignité, résilience, espoir, pardon, fermeté, constituent les six piliers d’un édifice moral.
Ainsi, tel un prophète des temps modernes, Alassane Ouattara emprunte des sentiers d’épreuve et de rédemption, assis sur les fondations d’un leadership éclairé par la souffrance mais tourné vers la paix.
Comme un éclat de lumière sur les cendres du doute, la mobilisation du stade Alassane Ouattara d’Ébimpé, incarne la victoire de la foi en l’avenir sur l’obscurantisme résigné de l’opposition.
Une réponse populaire, dense et silencieuse, venue du cœur du peuple, à ceux qui avaient cru pouvoir le détourner de son chemin, ne pouvait comprendre qu’il ne poursuivait pas un destin personnel, mais portait, en lui, le souffle d’un destin plus vaste.
Ce destin est celui d’un peuple en marche vers l’élévation. Guidé par la paix. Soutenu par la prospérité. Tendu vers une solidarité nationale renouvelée.
C’est donc en parfaite cohérence, que le deuxième congrès de son parti, a su puiser dans cette trajectoire la noblesse et la justesse de son thème.
Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA, Ingénieur