Les cyberactivistes à la solde de Guillaume Soro, s’acharnent sur le ministre de la Défense par intérim pour tenter d’affaiblir le chef de l’Etat.
Le frère cadet du Président Alassane Ouattara est la nouvelle cible de Soro Guillaume et son armée de cyberactivistes payés pour déconstruire l’image de celui qui assume l’intérim à la tête du ministère de la Défense. Téné Birahima Ouattara appelé affectueusement «Photocopie» en raison de sa ressemblance avec son aîné, est l’objet de dénigrement sur les réseaux sociaux par la bande de l’ancien président de l’Assemblée nationale, déterminé à se venger du chef de l’Etat. Franklin Nyamsi, l’homme de tous les sales coups de Soro sur la toile, a ouvert le bal en lançant un appel à témoins sur le CV de la nouvelle cible à abattre. Il faut s’attendre à ce que Nyamsi fabrique de fausses informations avec des faux témoins pour salir l’image de «Photocopie» que ces haineux présentent d’emblée comme le successeur du Président Ouattara. Ils l’ont fait avec Amadou Gon Coulibaly (AGC) voué aux gémonies depuis que tout le monde le voyait comme le candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020. AGC, «le lion de a rue Lépic» qui était adulé pendant que le Rdr était dans l’opposition, est devenu le «mal aimé, le méchant, l’impopulaire» chez de nombreux militants du parti qui ont été manipulés par les fausses informations fabriquées de toutes pièces par les Nyamsi et consorts. Utilisant à souhait les pratiques des communistes, Soro et sa bande sont parvenus à semer le doute chez les républicains qui se sont laissé avoir au point ils ont détesté leur idole. Il a fallu les nombreux témoignages après la mort d’AGC pour que l’on découvre le vrai visage du poulain du Président Ouattara. Ayant eu vent des ennuis de santé du Premier ministre Hamed Bakayoko, ces individus érigés en procureurs ont accusé sans preuve «Photocopie» d’avoir «empoisonné» celui qu’ils pressentaient comme le successeur du chef de l’Etat. Nyamsi se permet de lancer une enquête «internationale» sur le parcours du frère cadet du chef de l’Etat dont le CV est connu par tous ceux qui sont désireux de savoir la vérité.
Banquier de formation
Après une maîtrise en économie privée obtenue à l’Université d’Abidjan, Téné Birahima Ouattara entame sa carrière à la Société générale de banque en Côte d’Ivoire (Sgbci) de 1982 à 1992 avant d’être nommé délégué général de la Banque atlantique Côte d’Ivoire (Baci) de 1992 à 1999 puis directeur général de la société Sng (2000-2003). Il devient par la suite administrateur directeur général de l’Institut international pour l’Afrique (IIA). S’il est confirmé à son poste de ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara sera l’objet de toutes les calomnies de la part de cette bande d’assoiffés de pouvoir qui vont tenter de manipuler les militaires pour les pousser à la mutinerie comme ce fut le cas en janvier et mai 2017. A défaut, ce seront des lettres écrites par des pseudo-militaires qui vont appeler leurs frères d’armes à se révolter contre le cadet du président de la République. Si cette manipulation ne marche pas, les officines à la solde de Soro vont multiplier les fausses informations de tout genre, rien que pour mettre à mal la cohésion au sein de la Grande muette qui fait preuve de professionnalisme lors du boycott actif de la présidentielle d’octobre 2020. Dans cette cabale contre «Photocopie», des journaux proches de l’opposition sont déjà dans l’opérationnel. «Le Nouveau Réveil», le porte-voix officiel du Pdci, est entré en scène en barrant à sa Une de ce samedi : « Téné Birahima peut-il assurer la défense des Ivoiriens» avant d’ajouter en point : «Les sérieux handicaps qui risquent de le plomber». L’auteur de l’article qui s’érige en porte-parole de la population, s’interroge : «Les Ivoiriens, tout en faisant confiance au chef de l’Etat qui a la signature et le dernier mot, se demandent si Téné Birahima Ouattara sera à la hauteur des espoirs de paix et de quiétude tant à leurs frontières qu’à l’intérieur du territoire ». C’est mal connaitre « Photocopie» qui depuis l’arrivée du Président Ouattara au pouvoir, a été toujours au cœur du système de défense de l’Etat où il coordonnait tous les services de renseignement. Discret, fuyant presque la presse, il a tous les tous les atouts pour diriger ce maroquin que tout chef d’Etat sérieux confie à des hommes de confiance. Ceux qui vont reprocher à Ouattara de confier la Défense à son frère, doivent se rappeler que sous le président Félix Houphouet Boigny, ce ministère a été toujours détenu par des hommes de son clan ou de son ethnie. M’Bahia Blé Kouadio a été longtemps le ministre de la Défense et du Service civique avant de passer le relais à un natif de Yamoussoukro, Jean Konan Banny. En 1990, quand Alassane Ouattara est nommé à la Primature, la Défense est confiée à un natif de Didievi, Leon Konan Koffi qui garde le poste jusqu’en 1996. Quand Henri Konan Bédié remanie son gouvernement, il nomme Bandama N’gatta, un natif du centre au ministère de la Défense. C’est sous son magistère que des soldats ivoiriens sont envoyés en Centrafrique en 1998 dans le cadre d’une opération de maintien de la paix de l’Onu. De retour au pays, ces militaires vont se révolter contre le ministre Bandama N’gatta accusé d’avoir détourné leurs soldes. Il n’a pas vu venir la mutinerie qui va finir par emporter Henri Konan Bédié en décembre 1999. Laurent Gbagbo a confié le ministère de la Défense à Lida Kouassi, un professeur d’université qui n’avait aucune expérience en la matière à part sa thèse sur un sujet lié à la stratégie de guerre. Cet inexpérimenté n’a pas su tuer dans l’œuf la rébellion de septembre 20002 et a envoyé des soldats à l’abattoir en tentant de récupérer Bouaké. Au regard de sa gestion de tous les dossiers touchant à la sécurité du pays, Téné Birahima Ouattara est bien capable d’assurer la défense des Ivoiriens.
Nomel Essis