Il était face aux hommes de médias. Kalou Bonaventure, président de la Commission centrale des arbitres (Cca) de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a animé une conférence de presse, le mardi 20 mai 2025, au siège de la Fédération ivoirienne de football (Fif) à Treichville. Il s’agissait pour lui de faire le bilan des activités menées et de présenter les perspectives. S’attardant sur les problèmes d’arbitrage qui minent le football depuis plusieurs années, le patron de la Cca a appelé à l’indulgence des acteurs et férus du ballon rond ivoirien. « Nous travaillons chaque année à réduire les marges d’erreurs. Et cela ne sera jamais à 100 %. C’est utopique de croire que la Var est la panacée. Même dans les plus grands championnats, la Var est décriée. Je ne dis pas que ce sont des exemples parce que nous n’allons pas prendre ce qui est mauvais chez les autres. Mais en même temps, à partir du moment où il y a l’humain qui rentre en ligne de compte, il faut toujours considérer une marge d’erreur. Donc, j’en appelle à votre indulgence quand il s’agit de juger les arbitres. Parce que les mots ont un poids, les mots ont un sens. Nous sommes conscients, moi le premier qu’il y a eu des situations où c’était inacceptable. Il y a eu des situations aussi où c’était des erreurs humaines (…) Un arbitre peut se tromper. Mais il y a une différence entre se tromper une fois et vouloir changer le cours d’un match », a-t-il demandé. S’agissant de la Video assistant referee (Var), Kalou Bonaventure a donné des explications sur le gros retard accusé dans l’utilisation effective de cette technologie qui était pourtant annoncée pour le début de la saison 2024-2025. « La Var n’est pas vite rentrée en vigueur en raison des procédures éditées par la Fifa qui étaient longues. Sa mise en place était prévue pour la deuxième partie de la saison mais à défaut de certification de la Fifa elle a connu un retard. C’est seulement après la certification de la Fifa que nous avons été instruits de sa mise en œuvre. Nous osons espérer que cette technologie soit effective dès le coup d’envoi de la nouvelle saison afin de réduire considérablement les erreurs d’arbitrage. Mais ça ne va pas régler tous les problèmes d’un coup de bâton magique », a-t-il justifié.
J.S