Présent à Zuenoula au lendemain des violences perpétrées dans la ville jeudi dernier, le commandant supérieur de la gendarmerie Ivoirienne, le général Apalo Touré, a assuré les populations que les enquêtes seront proprement faites dans cette affaire qui a paralysée la ville et occasionnée le saccage de la préfecture.
« Nous vous demandons de croire à la justice parce que suite à cet incident les enquêtes seront faites parce que si ceux qui ont commis ces actes ne sont pas punis cela peut se perpétuer. Donc il faut que nos parents sachent qu’un assassin sa place c’est en prison. Ceux qui cassent aussi seront jugés également », a-t-il rassuré.
Le natif de Zuenoula a par la même occasion exhorté ses parents à donner des conseils à leurs enfants. Et que ces genres de situations ne se reproduisent plus à Zuenoula qui, à ses yeux est une ville de paix.
« Je connais cette région parce que je suis né ici je sais que le Gouro c’est un peuple très apaisé et aimable donc, on ne peut pas accepter qu’aujourd’hui que les circonstances soit crées pour que demain on s’entretenue. Nous demandons aux uns et aux autres de revenir au calme », a t-il souhaité.
Pour la population, cet assassinat est la base du refus du préfet de reconnaitre le défunt comme chef du village de Bohizra, pour ce fait, l’administrateur civil voyant sa vie en danger a été obligé de quitter la ville. Le patron de la gendarmerie ivoirienne a invité pour ce fait, la population à calmer les ardeurs pour que le préfet retrouve son poste.
« Il faut éviter de s’en prendre à l’autorité de l’état parce que maintenant c’est devenir la mode dans notre pays quand on n’est pas content si ce n’est pas les forces de l’ordre qu’on attaque ce sont les autorités préfectorales. Ça ce n’est pas intéressant. Imaginez vous qu’au moment où nous vous parlons le préfet de Zuénoula n’est pas avec nous sous prétexte que sa vie est menacé. Je demande aussi que personne ne s’en prendre à lui. Je lai eu au téléphone je lui ai demandé de venir. Je demande de rester le peuple que vous avez toujours été », a conclu le commandant Supérieur
Narcisse Touei Bi Correspondant Régional