‘Du 29 juillet au 1er août 2025, la ville de Grand Bassam accueille l’atelier national d’induction de l’Équipe Médicale d’Urgence (EMU) de Côte d’Ivoire. Organisé par l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) avec le soutien du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies (CRSCM) de la CEDEAO et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cet événement s’inscrit dans une initiative régionale visant à doter la Côte d’Ivoire d’une Équipe Médicale d’Urgence (EMU) apte à intervenir rapidement et efficacement en cas de catastrophes, épidémies ou autres urgences de santé publique.
L’ouverture de la cérémonie a été marquée par la présence du Directeur Général de la Santé, le Professeur Mamadou SAMBA, représentant du ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, et du directeur exécutif du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies ( CRSCM –CEDEAO) , Dr Mamadou DIARRASSOUBA
Lors de son allocution, Professeur Mamadou SAMBA a insisté sur l’importance de ces formations pour la sécurité sanitaire de la population, évoquant la gestion fluide des crises telles que le choléra ou la dengue, qui connaît une recrudescence.
L’objectif principal est d’induire cette équipe à structurer la réponse d’urgence, en intégrant principes fondamentaux, logistique, coordination, prévention et contrôle des infections, hygiène, et soutien psychosocial.
La formation prévoit également des simulations pratiques, indispensables pour tester la réactivité des équipes et identifier les éventuelles failles du dispositif.
Le CRSCM et l’OMS visent ainsi à établir une EMU nationale opérationnelle dotée de personnel multidisciplinaire prêt à intervenir dans l’urgence.
Selon Dr Mamadou DIARRASSOUBA, cette démarche permettra une gestion plus efficiente des crises sanitaires, garantissant une réponse rapide et coordonnée, essentielle pour sauver des vies et limiter les handicaps à long terme.
Une étape clé dans la modernisation de la santé publique ivoirienne, pour faire face aux défis croissants des urgences sanitaires en Afrique de l’Ouest.
Il a souligné que le but ultime est d’avoir du personnel clinique pluridisciplinaire national et régional prêt à se déployer en situation d’épidémies et d’urgences majeurs de santé publique.
Sercom