A l’initiative de son président, Brou Kouamé, la Commission régionale des Droits de l’Homme du District autonome de Yamoussoukro et de la région du Bélier a organisé, ce mercredi 8 octobre 2025, à Attiégouakro, une campagne de sensibilisation à la paix et à un scrutin présidentiel apaisé.
A l’occasion, le Conseiller national des Droits de l’Homme, Moussa Traoré, a livré le message de la présidente Namizata Sangaré.
Dans son adresse, il a fait un large tour d’horizon des conséquences de la violence notamment celles de la crise postélectorale de 2025. « J’ai pu me rendre au Togo et au Ghana à l’époque où j’ai visité les camps des réfugiés. Avec ce que j’ai vu, donne les larmes aux yeux. Les gens vivaient dans des conditions extrêmement difficiles. », a-t-il rappelé.
D’où la nécessité selon lui de privilégier le dialogue, le respect mutuel et la tolérance, même en cas de divergences d’opinions politiques. « Le vote est un droit et non une occasion de confrontation. », a-t-il insisté. Dans cette veine, il a exhorté les jeunes à ne pas se laisser manipuler par les hommes politiques pour commettre des actes de violence en rappelant le droit de chacun à exprimer ses opinions politiques librement et à manifester pacifiquement, tout en soulignant l’importance de le faire dans le respect de la loi et sans entraver les droits des autres.
A cet effet, il a mis l’accent sur le droit de chaque citoyen de voter librement et de choisir son candidat sans intimidation ni pression. Pour ce faire, il a encouragé les populations à s’impliquer activement dans le processus électoral en s’informant, en vérifiant leur inscription sur les listes électorales et en participant massivement au vote.
Par ailleurs, dans le contexte actuel, il a mis en garde contre la diffusion de rumeurs, de discours de haine et de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, qui peuvent alimenter les tensions. « Je vous appelle à la vérification des informations avant de les partager. », a recommandé Moussa Traoré.
Il a également encouragé les populations à faire confiance aux institutions en charge du processus électoral notamment la Commission Electorale Indépendante et le Conseil Constitutionnel et à utiliser les voies légales pour toute réclamation ou contestation des résultats. C’est par ces appels solennels à la responsabilité, au civisme et au respect des droits de l’Homme de chacun , dans le but de garantir un scrutin présidentiel apaisé et crédible pour le bien de la Côte d’Ivoire qu’il a mis un terme à sa communication.
Le préfet du département d’Attiégouakro, Goua Bi Lézié Bénédict, a exhorté les populations à) s’approprier les recommandations du CNDH pour que la quiétude règne dans le département.
Traoré Yacouba Diarra