D’un coût total estimé à plus 186 milliards de FCFA co-financés par Eximbank Chine et l’Etat de Côte d’Ivoire, la section Tiebissou-Bouaké est longue de 96 kilomètres. Une autoroute constituée de deux sections. En effet, un tronçon autoroutier de 84 km du Pont Kan (Tiébissou) à Bamoro (7 km du corridor Nord de Bouaké sur la A3) est en 2X2 voies de 3,5 m de chaussée chacune de 2,5 m d’accotement en rase campagne et de 2 m en traversée d’agglomération avec un terre-plein central (TPC) de 11 m de large. La seconde section concerne une bretelle d’entrée à Bouaké de 12 km réalisée en 2X2 voies de 3,5 m de chaussée chacune de 2,5 m d’accotement en rase campagne et de 2 m en traversée d’agglomération avec un TPC de 2 à 3 m de large.
A ces travaux, il faut ajouter la réalisation d’autres infrastructures. Il s’agit d’un poste péage; de trois parkings dont deux sont 4370 m2 et le dernier de 5919 m2; de 27 ouvrages notamment un pont sur le Kan un pont de franchissement des rails, sept échangeurs, sept passages supérieurs, sept passages piétons, trois passages routiers, un passage inférieur; et 84 ouvrages hydrauliques.
Aussi ce projet aura-t-il généré des milliers d’emplois, 2000 emplois pour être plus précis. Dans le détail, ce sont 1600 opportunités offertes à des nationaux dont 1000 jeunes et 50 femmes. Quatre cent non nationaux ont pris une part active dans la réalisation de cette infrastructure routière. Tout le temps qu’a duré ce projet, c’est une moyenne de 1500 emplois crées par mois.
Philippe Nado