Les Chefs d’Etat et de gouvernement des 15 pays membres de la CEDEAO ont réaffirmé vendredi dans une déclaration, leur « entière confiance » au président de la Banque Africaine de Développement (BAD) Dr Akinwumi Adesina, accusé de prévarication par un groupe de lanceurs d’alerte et pressé par Washington.
« Ils renouvellent leur soutien collectif à sa réélection pour un deuxième mandat à la présidence », indique le texte signé par le président de la conférence, le chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou.
L’affaire mettant en cause l’impartialité du président de la BAD a été dévoilée publiquement en avril.
Un groupe de « lanceurs d’alerte » anonymes se présentant comme des « employés préoccupés de la BAD » lui reprochent, notamment, son favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians, et d’avoir nommé ou promu des personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes ou de corruption.
Des accusations réfutées en bloc par le concerné. La BAD lui a également donné raison affirmant, que ces allégations ne « reposent sur aucun fait objectif et solide ».
Fulbert YAO