Pour permettre aux jeunes et femmes de la région du Bafing à se prendre en charge, l’ancien ministre de la Construction, Mamadou Sanogo, a remis le samedi 8 septembre 2018 un fonds de cautionnement de 25 millions de Fcfa à des groupements de femmes et de jeunes de cette région. Selon Mamadou Sanogo, sa principale motivation en posant cet acte, est le bien-être des populations.
« Notre souhait est de voir nos parents heureux. C’est dans ce cadre que nous mettons ces fonds à leur disposition afin qu’ils puissent s’assumer en réalisant les projets qui leur sont chers», a confié l’ex-ministre de la Construction. Avant d’inviter les bénéficiaires à faire bon usage des prêts qui leur seront accordés afin de les rembourser pour que d’autres personnes puissent en bénéficier. «Faites en sorte qu’on sente les résultats de ces prêts sur votre quotidien en termes d’amélioration de vos activités diverses.
Il faut également travailler de sorte à rembourser les prêts pour que d’autres personnes en bénéficient », a-t-il conseillé. Les heureux bénéficiaires de ces prêts ont exprimé leur profonde gratitude à Mamadou Sanogo et placent un espoir quant à l’amélioration de leurs conditions de vie. « Ce prêt va me permettre d’agrandir mon espace et donc d’accroître ma production. Je dis grand merci au ministre qui m’a permis de bénéficier d’un prêt de 300 000 Fcfa », s’est satisfait Diomandé Gbahou Sinzé, un jeune bénéficiaire spécialisé dans les cultures maraîchères à Gouekolo dans la sous-préfecture de Foungbesso.
Quant à Chérif Matila, commerçante et membre du groupe « Mouandoussê de Ganhoué », elle promet d’utiliser ce fonds pour agrandir son commerce. « Merci au ministre qui fait beaucoup pour les femmes que nous sommes. J’ai eu un prêt de 400 000 Fcfa ; cela me permettra d’agrandir mon commerce et par la grâce de Dieu je rembourserai mon prêt d’ici quelques mois pour que mes soeurs qui n’en ont pas encore eu, puissent en recevoir», promet-elle. Les 150 bénéficiaires qui travaillant soit en coopérative ou soit individuellement, exercent des activités génératrices de revenus. Les échéances vont de trois à dix mois avec un taux régressif de 18%.
Cheick Bakayoko, Correspondant régional