Pour la première fois depuis sa sortie de prison, Charles Blé Goudé s’est adressé mercredi depuis la Hollande aux ivoiriens, via son réseau social, promettant d’être «un instrument de paix et de réconciliation» pour la Côte d’Ivoire.
«Je serai un instrument au service de la paix et de réconciliation pour mon pays », a déclaré l’ex pensionnaire de la CPI, invitant les ivoiriens au pardon, « quelque soit ce que chacun de nous aura vécu».
Pour lui, «aussi cruel qu’a été l’épreuve » de guerre que la Côte d’Ivoire a vécu, fidèle à son engagement de ne jamais être du mauvais coté de l’histoire, il n’encouragera jamais aucune tentation de vengeance, ni aucune velléité de vengeance parce qu’en définitif, de vengeance en vengeance, de revanche en revanche, cela ne fera que précipiter la Côte d’Ivoire dans l’abîme, dans le chaos, dans un déclin irréversible.
« En revanche, je suis disposé à encourager toutes les initiatives en faveur de l’édification d’une société qui sache tirer les leçons de son passé douloureux. Pour moi-même, si les circonstances de l’histoire nous ont imposé cette crise qui a retardé le développement de notre pays et qui continue d’endeuiller de nombreuses familles, nous ne sommes pas obligés de prolonger ce conflit », a indiqué l’ex ministre du président Laurent Gbagbo.
Charles Blé Goudé a assuré en outre que son « engagement pour la paix et la réconciliation n’obéit à aucune démarche intéressée, ni à aucune tactique politicienne ».
Sur la question des institutions, le président de la galaxie patriotique a encouragé à travailler à doter la Côte d’Ivoire « d’institutions fortes et crédibles qui puissent traverser le temps et non des institutions assujetties aux intérêts immédiats de partis au pouvoir.»
Fulbert YAO