L’accès à l’eau potable et à un cadre de vie sain sont des droits fondamentaux des Burkinabè. Le respect de ces droits induit une amélioration de la santé de la population et rend les citoyens aptes à jouer pleinement leur partition dans la dynamisation de la vie économique. A travers son programme de gouvernance, le président Roch Marc Christian Kaboré a promis aux Burkinabè de faire bouger les lignes en matière d’accès à l’or bleu et d’assainissement de leur cadre de vie. Regard rétrospectif sur les efforts fournis en deux ans et demi d’exercice du pouvoir d’Etat.
Pour permettre aux Burkinabè d’étancher leur soif sans risques de maladies, le président RochMarc Christian Kaboré, s’est engagé à porter à 100% le taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain et rural, en réalisant et en réhabilitant des ouvrages d’approvisionnement en eau potable. De manière concrète, le Plan national de développement économique et social (PNDES) a prévu la construction de 1 500 forages en moyenne par an et la réalisation d’autres ouvrages d’adduction d’eau potable. Le nombre de barrages construits devra passer de 02 en 2015 à 14 en 2020 et le nombre de barrages réhabilités de deux à 18.Il s’agit à terme d’assurer zéro corvée d’eau pour les femmes.
Assurer la desserte en eau dans les zones urbaines, semi urbaines et rurales
Des dispositions ont été prises pour accélérer la mise en oeuvre de ce volet sensible du PNDES et aujourd’hui, des progrès sont enregistrés. Sur 100 Burkinabè, plus de 73 ont accès à l’eau potable. Un accent particulier est mis sur l’équipement, en milieu rural, des écoles et centres de santé en points d’eau potable. Dans ce sens 2 336 forages équipés de pompes à motricité humaine ont été réalisés, dont 1713 communautaires, 537 dans des écoles et centres de santé, et 86 privés. Acela s’ajoute la réhabilitation de 1 083 forages.
L’on dénombre aussi la réalisation de 225 systèmes d’adduction d’eau potable et points d’eau autonomes dans les zones rurales et semi urbaines. Ce bilan est renforcé par la réalisation de 35 615 branchements particuliers en zones urbaines et rurales. Pour satisfaire la demande en hausse, la capacité de production d’eau potable a été portée à 151 584 m3/jour.
Dans l’optique de réduire les pénuries d’eau durant les périodes chaudes, les capacités de stockage d’eau ont été revuesà la hausse. Les efforts engagés en 2017ont permis de livrer six nouveaux barrages. Il s’agit de Samendeni et Matourkou dans la province du Houet, Guitti dans le Yatenga, Biéha dans la Sissili, Lindidans la province de l’Oubritenga et Kaoghin dans la province du Ganzourgou, portant ainsi à onze le nombre cumulé de nouveaux barrages depuis 2016. Au total,ces constructions et réhabilitations ont permis d’accroître la capacité de stockage en eau de surface de 1 099,23 millions de m3 par rapport à 2016 pour atteindre une capacité cumulée de 6 135,35 millions de m3.
Une vie agréable dans un cadre sain
Dans le secteur de l’assainissement, le chef de l’Etat s’est engagé à faire en sorte qu’au moins 80% de la population urbaine et 50% de la population rurale aient accès aux services et infrastructures d’assainissement. 88 801 latrines familiales ont pu être construites entre 2016 et 2017. Il faut ajouter à cela la réalisation de 1 327 latrines publiques, dont 772 dans des écoles et 248 dans des centres de santé.
Mamadou DEMBELE (LES CAHIERS DE LA PRESIDENCE DU FASO)