34 ans après la mort de Thomas Sankara, le procès des auteurs présumés de son assassinat s’ouvre ce lundi à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Présence remarquée du Général Gilbert Diendéré avec 11 co-accusés. Blaise Compaoré et son aide de camp Hyacinthe Kafando, actuellement en exil, manquent à l’appel.
Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè, âgé alors 37 ans, a été tué en 1987 avec douze de ses compagnons dans un coup d’Etat qui avait porté son frère d’arme, Blaise Compaoré au pouvoir.
En 2015, le dossier de l’assassinat de Sankara, considéré comme le « Che Guevara africain », en berne sous le règne de Compaoré, a été rouvert après la chute de ce dernier par une insurrection populaire en octobre 2014.
Dans la foulée, en mai 2015, en présence de membres de leurs familles et de leurs avocats, le gouvernement burkinabè procédait à l’exhumation des restes du corps du président Thomas Sankara et de ses douze compagnons.
Fulbert YAO