Comme le dit le dicton : « Un chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ». Camille Makosso vient une fois de plus de le démontrer, en faisant à nouveau parler de lui de manière négative.
Contre toute attente, il s’est subitement présenté comme journaliste, alors qu’il ne figure ni sur la liste des bénéficiaires de la CIJP, ni dans les fichiers de l’UNJCI.
Mais ce n’est pas un incident isolé. Depuis ses débuts, Makosso construit sa carrière sur du faux, ce qui lui vaut d’être qualifié par certains de « faussaire né ».
Né le 14 juillet 1979 à Abidjan, Camille Makosso grandit dans le quartier d’Abobo. Adolescent, il abandonne le collège et devient membre d’un gang, appelé les « Flash Boys ». Où il est surnommé « Général ». Ses activités le conduisent à plusieurs incarcérations pour des faits tels que le vol à main armée et la fraude.
Après sa sortie de prison, Makosso se tourne vers la religion et fonde la Mission Évangélique Foi et Action. Il se présente comme un pasteur évangélique, mais son ascension est marquée par des accusations d’imposture. Il est même incarcéré pour escroquerie.
En 2023, il prétend aussi avoir fréquenté l’École Militaire Préparatoire Technique (EMPT) de Bingerville, un mensonge démenti par l’État-major des armées ivoiriennes, qui précise qu’il n’a jamais été inscrit dans cette institution.
Aussi, son utilisation des réseaux sociaux est également source de polémiques. Il est accusé de manipuler ses abonnés et de promouvoir des pratiques religieuses douteuses.
Des internautes ivoiriens et camerounais l’accusent d’escroquerie, affirmant qu’il collecte des fonds sous prétexte de projets religieux sans en rendre compte.
Makosso répond à ces accusations en promettant de dédommager ses détracteurs, mais les critiques persistent. Certains le qualifient de « faussaire né », suggérant qu’il utilise la religion comme un moyen de manipulation et d’enrichissement personnel.
La vie personnelle de Makosso est également marquée par la controverse. En 2020, son épouse, Tatiana Kosséré, décède dans des circonstances suspectes, avec des signes de violences sur son corps. La famille de la défunte demande une autopsie, suggérant que son décès pourrait être lié à des violences conjugales. Makosso nie ces accusations, mais l’affaire ternit son image publique.
E.A