C’est un appel à la responsabilité, face aux actuelles tensions et manifestations violentes de l’opposition dans le pays. Dans une lettre ouverte, le président du Rassemblement Démocratique Ivoirien (RDI), Chérif Hamed Haïdara
plaide pour la paix, la stabilité et le choix de la raison.
« Nous assistons, hélas, à des scènes de violences qui coûtent la vie à nos compatriotes. Ce sont des drames que nous aurions pu éviter », déplore-t-il d’emblée, tout en exprimant sa compassion aux familles endeuillées et aux blessés.
Pour lui, la Côte d’Ivoire donne une image regrettable de ses divisions, alors qu’elle devrait s’unir autour d’un objectif commun : le progrès national.
Chérif Hamed Haïdara invite à cet effet, la classe politique et la société civile à dépasser les clivages partisans pour placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de tout.
« Peu importe celui qui tient le gouvernail, si ses actions améliorent la vie des Ivoiriens, nous devons lui apporter notre soutien. Être pro-Côte d’Ivoire, c’est cela », insiste-t-il.
Selon lui, les affrontements entre partisans de tel ou tel leader- Gbagbo, Ouattara, Soro, Thiam- ne servent qu’à retarder la marche du pays. Il appelle à une prise de conscience collective :
« L’intérêt national doit primer sur les affinités politiques. Ce n’est pas une question de personne, mais de vision et de résultats. »
Toujours dans son adresse, le président du RDI assure que le Président Alassane Ouattara incarne la continuité du rêve d’Houphouët-Boigny.
« Il n’est pas l’ennemi du peuple, mais l’homme providentiel. Comme on se souvient aujourd’hui d’Houphouët-Boigny, demain, les Ivoiriens se souviendront d’Alassane Ouattara pour sa vision et ses réalisations », écrit-il, citant notamment les grandes infrastructures économiques et le rayonnement diplomatique du pays, illustré par le succès de la CAN 2023.
Enfin, le leader du RDI invite les Ivoiriens à faire le choix de la paix et du développement à travers les urnes :
« Nous sommes en démocratie. Le peuple doit s’exprimer dans la sérénité. L’heure est au débat d’idées, pas à la violence. L’ennemi, c’est le sous-développement, pas un adversaire politique. », a t il ajouté, invitant à un vote massif pour ADO le 25 octobre prochain.