Au moment où se profile la révision de la liste électorale, la Commission Électorale indépendante peut compter sur le Conseil National des Droits de l’Homme, quu entend jouer sa partition, en s’engageant auprès d’elle.
En effet, à sa demande, Namizata Sangaré, accompagnée d’une délégation, a été reçue le jeudi 10 novembre 202 au siège de la Commission électorale, aux II Plateaux à Cocody.
La présidente de la Commission s’est réjouie « de la collaboration que la CEI entretient avec le Conseil », dans le cadre de leurs missions respectives.
« Votre institution conduit les élections ces dernières années dans notre pays avec professionnalisme, impartialité, à la satisfaction de toutes les parties prenantes. Nous avons eu des élections législatives apaisées, démocratiques saluée par tous », a indiqué la présidente du CNDH à son collègue de la CEI.
» Et dans l’exécution de cette mission si délicate, vous avez des partenaires dont le CNDH fait partie. Notre institution en effet, bénéficie à l’entame de chaque processus, d’une accréditation d’observateur à l’effet de veiller au respect des droits de l’homme. Et cet accompagnement est chaque fois sanctionné d’un rapport », a rappelé Namizata Sangaré.
» Nous sommes venus vous assurer de cet accompagnement constant, dans le cadre de l’opération de la révision de la liste électorale qui commence le 19 novembre et qui se termine le 10 décembre, journée internationale des droits de l’homme. Nous avons sollicité comme à l’accoutumé, une accréditation. Nous allons deployer nos équipes d’observation de 200 personnes pour voir les éventuels dysfonctionnement et en temps réel pour le succès de cette opération. Les Commissions régionales des droits de l’homme seront également engagées. Elles seront chargées de faire la sensibilisation.112 officiers des droits de l’homme seront déployés », a précise la présidente du CNDH.
Elle a promis par ailleurs de mettre à contribution tous leurs supports de communication à l’effet d’accompagner la CEI dans cette opération si importante
» Dans une élection, plusieurs droits se greffent. Dans le cadre de cette opération, nous allons renforcer d’alerte, de saines avec un numéro vert qui fonctionne 24h sur 24 et d’autres plate-formes d’où les informations vont nous remonter. Vous avez tout le soutien du CNDH », a conclu Mme Sangaré au grand contentement d’Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
» Merci pour ces mots très aimables et je crois qu’on fera mieux sur le terrain, pour les mériter davantage. Nous sommes heureux de savoir que vous nous accompagnez de tous vos moyens. C’est vrai, nous avons des démembrements mais nous sommes comme des arbitres, et notre mission est très délicate », a rétorqué le président de la CEI à ses visiteurs.
» Pour nous, à travers vous on voit ce qu’il faut faire de bien, donc on voudrait vous remercier de cette assurance que vous nous donnez pour l’exécution de notre mission mais nous sommes sûrs de faire le travail comme vous le souhaitez. On fera tout parce qu’on n’a pas envie d’avoir mailles à partir avec le Conseil des droits de l’homme », envisage le magistrat horshiérarchie, laissant au passage un message pour les acteurs politiques par l’entremise de la présidente du CNDH .
« Je voudrais vous suggérer de dire aux politiciens que c’est un droit de connaître leurs programmes, parce que le choix doit etre éclairé à partir d’un élément de référence pour l’électeur. Voilà pourquoi nous faisons la sensibilisation », a indiqué le président de la Commission électorale.
Sur sa lancée, Coulibaly-Kuibiert a ajouté: » Nous sommes sensibles à cette offre que nous faites de nous accompagner sur ce terrain, qui est d’exhorter nos concitoyens à s’inscrire sur la liste électorale. Un autre défi important, cest de faire de sorte que l’élection ne rime pas avec violence et guerre ».
Fulbert Yao