Le concours international « Ma thèse en 180 secondes » s’est tenu jeudi à Abidjan, avec la victoire du Belge Antoine IDE, pour sa présentation sur la « caractérisation de l’huile d’amande de Ricinodendron heudelotii et l’évaluation de la pertinence de son utilisation comme source d’acides linoléniques conjugués ».
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a remercié les délégations venues du monde entier pour se joindre à la Côte d’Ivoire dans cette célébration de la jeunesse et du savoir.
Il a souligné que l’enseignement supérieur et la recherche scientifique forment le socle de tout développement durable, car « le développement socio-économique repose sur des cadres bien formés, ainsi qu’une recherche scientifique de qualité, capable d’apporter des réponses concrètes aux problèmes de développement auxquels la nation est confrontée ».
« Dans le monde, seuls les pays qui investissent largement dans la recherche connaissent une richesse économique probante. C’est pourquoi le président de la République, Alassane Ouattara, a fait du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique une priorité », a-t-il indiqué, en illustrant ses propos par l’augmentation du nombre d’universités publiques en Côte d’Ivoire, passé de trois à neuf depuis l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara.
S’adressant aux finalistes, le ministre a salué leur performance : « Vous avez été les meilleurs candidats de vos pays. Vous avez franchi toutes les étapes, de la finale nationale à la finale internationale. Félicitations et bravo à tous pour ces performances remarquables. »
Adama Diawara a également renouvelé ses remerciements à l’ADFAS, qui a initié ce concours, et à l’AUF, qui l’accompagne en Côte d’Ivoire depuis sept ans.
Il a ajouté que ce concours devrait permettre aux populations de découvrir les résultats de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire, citant notamment les succès des enseignants-chercheurs ivoiriens dans les différents concours du CAMES.
Le ministre a profité de cette occasion pour mettre en avant les avancées de la recherche en Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant les défis encore à relever, notamment en matière de valorisation économique des résultats scientifiques. « Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, des chercheurs qui trouvent, on en trouve. Mais au niveau de la valorisation économique, il reste encore beaucoup à faire, sauf peut-être dans la recherche agronomique », a-t-il admis.
Enfin, il a évoqué l’impact positif du concours sur les doctorants et le recrutement des enseignants-chercheurs. « Le concours international Ma thèse en 180 secondes, plus qu’un simple concours, est une opportunité pour les doctorants des écoles doctorales de se faire entendre et d’ouvrir les portes des laboratoires au public », a-t-il conclu.
Fulbert Yao