La source du bras de fer engagé par la Fesci avec la ministre Kandia Camara contre les frais annexes et la cotisation des COGES (comité de gestion des établissements secondaires) appliqués dans les établissements secondaires, n’est pas qu’académique. elle est surtout pécuniaire.
En effet, venue défendre le budget programme du ministère de l’éducation nationale devant la commission économique et financière mercredi nuit, Kandia Camara, a du faire des révélations sur cette affaire qui l’agace.
Selon la « péré nationale », tout le bruit que fait chaque année la FESCI autour de cette question, a pour dessous, l’ordre donné aux COGES de ne plus reverser une côte part des cotisations levées dans les établissements à cette organisation, depuis sa suppression en 2011 par le gouvernement au niveau des établissements primaires et secondaires.
« En 2011, le gouvernement a décidé de la suppression de la FESCI au niveau des établissements primaires et secondaires. Dès lors que la FESCI n’existe plus chez nous. Nous avons demandé aux COGES de ne plus reverser quoi que soit au bureau de la FESCI. Je pense peut être que c’est de là que viennent les problèmes. Parce qu’en son temps, la FESCI avait une cote part dans les cotisations levées dans les établissements surtout secondaires publics comme privés, en fonction du nombre d’élèves, en fonction du montant de la cotisation, la FESCI avait sa cote part. Comme la FESCI n’existe plus, nous avons supprimé cela. Et cela a fait baisser considérablement le taux de cotisation dans les établissements», a expliqué la ministre, en réponse aux questions posées par des députés sur le sujet.
Kandia a déploré par ailleurs le mauvais procès fait aux COGES, qui pourtant grâce aux frais collectés aident à résoudre de nombreux problèmes dans les établissements scolaires.
Les inscriptions en ligne était aussi au centre des débats. La ministre a expliqué que le budget ne suivant pas le rythme d’évolution des effectifs, les frais d’inscriptions servent au fonctionnement des structures du ministère de l’éducation nationale.
Selon elle, le montant total généré en 2019 était de 10 milliards FCFA, malgré cela, les problèmes subsistent, c’est pourquoi, selon elle il faut repenser le financement des écoles.
Fulbert YAO