Alassane Ouattara a échangé ce jeudi au Palais de la présidence de la République, avec le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, et le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes. Le président de la Commission de l’UA, la première personnalité à être reçue, a indiqué que l’année 2018 a été marquée par une accélération de l’intégration du continent africain, avec le lancement de trois projets « phares » de l’agenda 2063.
Il s’agit de la Zone de Libre échange continental (ZLEC) lancée au Sommet extraordinaire de Kigali (Rwanda) en mars 2018 ; du Protocole sur la libre circulation des personnes et du passeport africain ainsi que du marché unique du transport aérien en Afrique. Pour Moussa Faki Mahamat, le président Ouattara étant le « champion » de la mise en oeuvre de l’Agenda 2063, il était de son devoir d’effectuer le déplacement d’Abidjan pour s’entretenir avec lui de l’évolution de tous ces dossiers qui, de son point de vue, « avancent » à grands pas. Il a tenu à remercier « chaleureusement » le président Ouattara qui est à « l’avant-garde » de la question, notamment sur les aspects financiers ou institutionnels.
02Le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes a souligné qu’après sa nomination et sa prise de fonction à la tête du gouvernement de consensus, il lui fallait, de voulu, venir en Côte d’Ivoire pour « partager » avec le président ivoirien de l’évolution de la situation dans son pays, d’autant que le Chef de l’Etat ivoirien a toujours eu un rôle « d’accompagnement » dans la résolution des différentes crises que la Guinée- Bissau a connues. Pour lui, la Côte d’Ivoire a toujours été aux côtés de la Guinée-Bissau dans les moments difficiles. Le Premier ministre bissau-guinéen a rappelé que lorsque son pays voulait intégrer la zone Uemoa, Alassane Ouattara, alors Directeur général-adjoint du FMI, a joué un rôle « essentiel » dans l’aboutissement de ce processus d’adhésion. Le Président Alassane Ouattara demeure toujours la « clé de voûte » de ce processus d’accompagnement de la Guinée-Bissau, notamment pour sa stabilisation, afin que le pays puisse se retrouver dans ses efforts de reconstitution d’Etat en vue de son développement économique et social.
Nomel Essis