« A l’heure actuelle, nous sommes présents dans la CEI. Nous aurons certainement un poste de vice-président. Nous avons congédié Youssouf Bakayoko, et nous aurons certainement un président non partisan. C’est le résultat de notre action politique. Nous nous sommes battus depuis toujours pour la reforme de la CEI, nous avons travaillé dans le cadre de l’opposition, et en relation avec la société civile pour faire des propositions concrètes. (…)
Pendant qu’ils concoctaient la plateforme telle que nous la connaissions à l’heure actuelle, nous n’étant pas dans une plateforme, nous nous sommes engagés dans les négociations pour avoir une position de décision dans les organes de la commission électorale indépendante. A la fin de la journée, ils sont en dehors, nous sommes à l’intérieur.
Et ils nous tiennent rigueur pour avoir intégré la CEI. Mais nous aussi nous vous tenons rigueur de vous accoutumer avec les frondeurs. Vous ne pouvez pas vouloir une chose et son contraire. Vous ne pouvez pas gagner sur tous les plans. On ne peut pas tout vous donner. Il faut assumer les conséquences des choix que l’on fait en politique (…) Cette position nous permettra d’avoir un meilleur contrôle, la manière dont les choses vont se dérouler en 2020. Nous serons présents à la cabine de pilotage et nous allons surveiller le pilote qui va conduire le navire des élections, de manière à ce que toutes nos chances soient préservées», a declaré Affi Nguessan, à l’ouverture du premier congrès extraordinaire de la JFPI au palais de la culture à Treichville,