C’était la fête samedi à Yamoussoukro. Et pour cause, une journée d’hommage et de reconnaissance des planteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire, au Président Alassane Ouattara pour toutes ses actions de développement en faveur du monde agricole et des organisations des producteurs, a été organisée, en présence du Premier Ministre Patrick Achi.
A cette occasion, outre les nombreux efforts consentis par chef de l’État et le gouvernement pour le développement de la filière Café-cacao, Patrick Achi a annoncé la poursuite des réformes afin de poursuivre le développement de la filière et partant contribuer à l’amélioration des conditions de vie des producteurs.
Depuis 2012, l’on note le respect de l’engagement du Président Alassane Ouattara de garantir 60% du prix CAF aux producteurs, l’obtention après une bataille menée de concert avec le Ghana du Différentiel de Revenu décent (DRD) de 400 dollars par tonne de cacao payé directement aux planteurs et l’obtention du prix plancher. Ainsi que la carte de producteur de Café-Cacao, qui permet une traçabilité (géolocalisation) du produit et d’effectuer la vente du cacao.
On enregistre également au nombre des réformes, le maintien pour la campagne intermédiaire du prix du kilogramme du cacao de la campagne principale 2021-2022.
Le pays est également parvenu à une stabilité du prix. Ce prix est désormais affiché et connu. Grâce au Fonds d’investissement du Conseil du Café-Cacao en milieu rural, l’adduction en eau potable et en électricité et la construction de centres de santé, de routes, d’écoles, etc. ont été possibles dans toutes les zones rurales du territoire national.
Non sans compter la promotion du cacao bio, du cacao zéro déforestation, l’agroforesterie avec 60 millions d’arbres à planter d’ici à 2024, l’agriculture durable et la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Pour atténuer l’impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19 sur les producteurs et exportateurs de café-cacao, sur instruction du Chef de l’Etat, un fonds de soutien de 17 milliards de FCFA, dont 12 milliards pour les producteurs et 05 milliards pour les exportateurs de café-cacao a été mis en place.
Tous ces efforts, a fait savoir le Premier Ministre Patrick Achi, ont été faits pour améliorer le niveau de vie des producteurs. Selon le Chef du gouvernement, tous ces efforts visent également à redonner à l’agriculture ivoirienne ses lettres de noblesse.
»C’est le café-cacao qui a permis le miracle ivoirien dans les années 60 et 70 avec un pays qui a connu en Afrique un développement à nul autre pareil. Mais, c’est à partir de 2012, avec l’arrivée du Président Alassane Ouattara que notre pays a commencé un nouveau cycle de miracle de développement économique et social extraordinaire », a-t-il rappelé.
Par ailleurs, le Premier Ministre a affirmé que c’est grâce aux durs labeurs des braves paysans que la Côte d’Ivoire moderne s’est construite.
»Cest grâce aux planteurs que notre pays a pu conserver sa place de numéro 1 mondial dans la production cacaoyère avec plus de 40% de la production mondiale. En dix ans, notre richesse par habitant a doublé. Notre taux de pauvreté a connu sa plus grande baisse depuis trente ans. Le taux d’électricité et de couverture en eau potable a bondi. Les investissements étrangers ont été multipliés par 4 pour atteindre 12 milliards de dollars en 2020 », a affirmé le Premier Ministre.
Et d’ajouter : « Du jamais vu. Ces résultats, nous les devons aussi à la force de la filière café-cacao qui représente 40% de nos exportations. Ce sont les valeureux paysans qui ont contribué à ce développement sous le leadership éclairé du Président ».
Le gouvernement a de grandes ambitions pour le secteur agricole. Patrick Achi a annoncé que dans le cadre de sa vision 2030 pour Une Côte d’Ivoire solidaire, le Président Alassane Ouattara entend augmenter la quantité de chocolat transformée localement et le nombre d’usines de chocolat en Côte d’Ivoire, afin d’améliorer, de façon substantielle, les revenus des producteurs.
Patrick Achi a expliqué que le président de la République veut faire de la transformation de l’agriculture d’exportation et de l’agroalimentaire des piliers de la Côte d’Ivoire en 2030.
Il a invité tous les Ivoiriens à ne ménager aucun effort pour soutenir la vision du Président de la République et son ambition pour la Côte d’Ivoire, en préservant la paix et la stabilité sans lesquels il n’y a ni développement, ni progrès ni prospérité.
Selon Yves Brahima Koné, directeur général du CCC, toutes les actions de l’État ont permis d’octroyer 13 000 milliards de FCFA au secteur du cacao en moins de dix ans.
Fulbert Yao