C’est le top départ ! La campagne pour l’élection Présidentielle du 25 octobre a été lancée ce jeudi par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Coulibaly-Kuibiert Ibrahime
Dès vendredi 10 octobre, donc pendant quatorze jours, les cinq candidats en lice pourront aller à la rencontre des électeurs pour défendre leurs projets de société. Mais attention : tout ne leur est pas permis !
Si la loi reconnaît aux candidats le droit d’organiser des meetings, de publier des affiches et de mobiliser leurs partisans, elle leur interdit catégoriquement certains actes, jugés contraires à la transparence et à l’équité du scrutin, a indiqué Kuibiert.
Le président de la CEI a insisté qu’aucun candidat ne doit utiliser des véhicules administratifs ou des ressources publiques à des fins de propagande. L’administration doit rester neutre tout au long du processus électoral.
Autre point non négociable : la publication de sondages pendant la campagne est strictement proscrite. Toute infraction à cette règle expose ses auteurs aux sanctions prévues par la loi.
M. Coulibaly-Kuibiert a également mis en garde contre les propos injurieux, diffamatoires, ou incitant à la haine, au racisme ou au tribalisme. “L’élection présidentielle doit être un moment de courtoisie, de pédagogie et de respect mutuel”, a-t-il insisté, appelant chaque candidat à faire preuve de hauteur d’esprit.
Les candidats peuvent néanmoins organiser des réunions publiques, apposer leurs affiches, distribuer des tracts et porter les couleurs de leurs partis. Mais tout cela doit se faire dans le strict respect du Code électoral et avec une déclaration préalable auprès des autorités administratives compétentes.
Enfin, le président de la CEI a exhorté les électeurs à accueillir tous les candidats “avec respect et bienveillance”, et à se montrer attentifs aux propositions de chacun.
« Faisons de cette campagne un moment festif, empreint de civisme et de maturité démocratique », a-t-il conclu.
Fulbert Yao