A quelques semaines de la rentrée des classes, certains établissements scolaires sont dans un état de délabrement total. Le groupe scolaire Habita à Adjamé en fait partie. Ce cadre scolaire qui a vu l’évolution de plusieurs cadres du pays, notamment feu le premier ministre Hamed Bakayoko n’est que l’ombre de lui-même. Les bâtiments sont quasi en ruines. La peinture autrefois jaune et vert est dormais une couleur poussière. Ce, avec des murs fissurés, des toitures décoiffées, des salles de classe délabrées, des meubles cassés et des installations sanitaires endommagées. Ce groupe scolaire est constitué de six écoles (habitat A, habitat B, habitat C et notre dame Série Corée Marie 1, 2 et 3). C’est-à-dire du Cp1 au Cm2 en plus d’une maternelle qui prend trois sections. Pour Adama Diallo, président du groupe scolaire Habita à Adjamé, un cadre agréable favorise l’épanouissement des élèves et influence positivement leur rendement scolaire. C’est pour cette raison qu’il n’a ménagé aucun effort ce afin de réhabiliter ce groupe scolaire. Ces démarches ont été entendues par certaines bonnes volontés. « Malheureusement certains se sont enrichis sur ce groupe scolaire. Parce qu’après mes démarches que j’ai faites avec des Ong, ils ont lancé des Sos. Puis ces derniers ayant perçu de l’argent ont disparu et ont montré une autre école réhabilitée faisant croire que c’était la nôtre ». Désespéré malgré d’autres approches avec des autorités Adama Diallo lance un cri de cœur. Car, cette école est aujourd’hui, dans un délabrement très avancé. Le lycée moderne de Bondoukou n’est pas en marge. Cet établissement scolaire de plus de 50 ans est dans un état de délabrement avancé. Les salles de classe où les ministres tels que Kobenan Kouassi Adjoumari, Nialé Kaba et Jean Luc Assi sont transformées en piscine. Car, à cause de la dégradation des toitures, l’eau de pluie y entre. Ce qui fragilise les tables et autres instruments de travail. Quant à l’école primaire de Marabadiassa fondée avant 1960 n’est que l’ombre de lui-même. Située dans au centre de la Côte d’Ivoire est également dans un piteux état. L’établissement ne dispose pas de plafonds dans la majorité de ses salles, n’a pas de latrines pour les élèves, et ses bâtiments sont décolorés, tandis que les tables et bancs sont en très mauvais état. Pour remédier à la situation, la mutuelle de développement de la localité a réhabilité la toiture et le plafonnage d’un bâtiment comportant trois salles de classe, afin d’améliorer les conditions d’études des élèves. Pour le président de cette mutuelle, Bakayoko Ibourahéma , malgré ces efforts de réhabilitation, beaucoup de travail reste à accomplir pour sauver cette école.
Ange Sarah