En marge du lancement de son parti politique, le Mouvement des Générations Capables (MGC). L’ex première dame Simone Gbagbo s’est prêtée aux six questions ci-dessous de la presse.
- Est-ce que le MGC compte avoir des candidats pour les élections locales ?
Quand une organisation se proclame parti, c’est qu’elle a l’intention de mener le combat pour l’accession au pouvoir. Donc, ça va être le cas pour le MGC. Nous souhaitons avoir des candidats pour les municipales à venir, pour les présidentielles à venir, pour les législatives à venir, pour les régionales à venir. Nous souhaitons avoir des candidats. Maintenant tout sera une question d’opportunité et de moyens. On n’est pas des gens qui agissent sans tenir compte des réalités.
- Serez vous candidate à la présidentielle de 2025 ou pas ? au cas où vous l’être. Seriez-vous confrontée au président Laurent Gbagbo ?
Pour ma candidature, ça va dépendre du parti. Ce n’est pas moi qui prends la décision. C’est le parti qui prend la décision. Et comme le parti n’a pas pris la décision, je ne peux pas vous donner la réponse dans l’immédiat. Mais une fois que le parti aura décidé qui va être candidat, ce candidat se battra pour gagner les élections quelque soit les autres candidats qui sont en face. On ne va pas faire d’exception pour quelqu’un etc.
- Quel est l’encrage idéologique du parti ?
Nous sommes un parti qui œuvre pour la sociale démocratie. Nous n’allons pas être un parti communiste. Nous allons travailler dans le socialisme. Mais surtout dans la sociale démocratie.
- Qu’est ce que le MGC va apporter de nouveau et de concret aux ivoiriens ?
Le MGC va apporter sa volonté de développement, de transformation de la société. De nouveau. Je n’en sais rien. Vous savez, on peut être plusieurs à souhaiter les mêmes choses, puis dans le travail, obtenir des résultats, qui sont distinctes, variés. Mon souhait, c’est que tous les partis en Côte d’ivoire acceptent de travailler pour la transformation des mentalités, de la modernisation de la société. De sortir de la médiocrité. De l’ignorance ; de vice que nous connaissons. On n’ambitionne pas forcément d’être unique. On ambitionne de créer ce mouvement, qui va amener le changement dans le pays.
- Aujourd’hui, quels sont vos rapports avec le Front populaire ivoirien et le PPA-CI.
Nous avons de bon rapport avec le FPI. Hier à la cérémonie d’ouverture, ils étaient là, en très grand nombre pour nous soutenir, pour nous encourager. Donc nous avons de très bon rapport avec le FPI. Le PPACI a reçu une invitation, le PPA-CI n’est pas venu. Donc, nous avons pris acte de cela. Mais nous n’en voulons pas non plus au PPA-CI. Chacun trace son chemin. Chacun trace son sillon. Mon souhait, c’est que ce sillon se trace, non pas dans l’adversité, dans les palabres qui sont inutiles. Le pays n’a pas besoin. Mais que nous travaillons tous, quelque soit le parti. Pour au bout du compte, bâtir une nation prospère ; une nation développée. Une nation respectée par tout le monde. Par nos voisins, par la communauté internationale et par nous même. Voilà ce, à quoi nous espérons.
- Est-ce que le MGC va se positionner comme un parti de rassemblement de tous les partis de gauche?
Ce n’est pas ça que nous avons souhaité. Mais, il est évident que nous sommes ouverts. Si d’autres veulent nous rejoindre, nous allons les accueillir avec joie. Il n y a en qui nous ont rejoint. Ce sont les organisations, des mouvements. Pour l’instant, on n’a pas encore enregistré des partis, mais nous sommes ouverts. Tous ceux qui viendront et qui seront sur les mêmes valeurs que nous , nous les accepterons avec joie.
Propos retranscrit par Fulbert Yao