En vue de permettre l’exploitation des chambres mortuaires installées dans les hôpitaux généraux par d’autres entreprises du secteur autre qu’Ivoire sépulture (Ivosep), le Directeur général adjoint de la société ivoirienne de pompes funèbres (Sipofu) Dominique Témé, a invité mardi face à la presse, les autorités ivoiriennes à lancer un appel d’offres.
Dominique Témé a estimé que selon les textes qui régissent le secteur des pompes funèbres en Cote d’ivoire, le district autonome d’Abidjan n’a nullement le droit d’octroyer une quelconque exclusivité à une entreprise.
Selon ses dires, une convention existerait entre Ivosep et le district d’Abidjan. Face à cette convention qui prendra fin en 2020, Dominique Témé invite les autorités ivoiriennes à lancer un appel d’offre, qui permettra l’exploitation des chambres mortuaires installes dans les hôpitaux généraux par d’autres entreprises du secteur .
Aux yeux de Dominique Témé, le système imposé aux Ivoiriens par Ivosep n’est pas normal, un système dans lequel celui où les parents qui ont perdu un proche sont obligés de subir. Ils n’ont pas le droit de déplacer le corps de parent décédé.
« Aujourd’hui lorsque vous perdez un parent malheureusement, et que vous habitez Abobo par exemple et que vous souhaitez transférer la dépouille dans une morgue proche de votre lieu d’habitation automatiquement l’Ivosep vous impose d’acheter un cercueil qui va de 250.000 fcfa à 400.000 fcfa et bien d’autres frais, tout cela n’est pas normal, et c’est tout c’est ce qui provoque le plus souvent les abandons de corps dans des morgues», a-t-il dénoncé, face à la presse.
Dominique Témé a profité par ailleurs de l’occasion pour annoncer, que la requête, par laquelle sa société a sollicité de la Chambre administrative de la Cour Suprême, l’annulation de la décision du District autonome d’Abidjan portant arrêt d’activité de pompes funèbres a été jugée recevable et bien fondée.
Créée en 2005, Sipofu exerce depuis 2014, elle a plus de 80 employés et est située au Kilomètres 17 routes de Dabou (nord d’Abidjan)
Fulbert YAO avec Cyrille Bah