Ce 1er mai, il n y a aura pas de rassemblement gigantesque, pendant la fête du travail.
En lieu et place du traditionnel défilé, les travailleurs sont priés de rester chez eux par respect des mesures barrières et la distanciation sociale, en raison de l’épidémie du coronavirus.
Ces propos sont de Koffi Assienin, 3e secrétaire général adjoint de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) chargé du département juridique . Il était mercredi face à la presse, à la Bourse du travail de Treichville (sud d’Abidjan).
A cette occasion, Il a fait savoir néanmoins que l’Etat de Côte d’Ivoire recevra quatre (4) membres de chaque centrale à l’amphi théâtral de la primature à Abidjan-plateau.
Ces dernières auront la lourde tache de lire leurs déclarations et propositions de sortie de cette crise sanitaire, qui frappe le monde du travail.
Aussi, Koffi Assienin, a informé que cette année, compte tenue de la situation, l’UGTCI ne déposera pas de revendications, quoiqu’elle comptait reconduire ses revendications insatisfaites de 2019.
Faisant l’état des lieux depuis le début du Covid 19. Le syndicaliste a expliqué que le monde du travail en Côte d’Ivoire a été fortement ébranlé par la maladie. « Nous avons assisté systématiquement à des chômages techniques, des congés anticipés et même des licenciements », a-t-il regretté.
A ce titre, il a assuré que la commission indépendante permanente de concertation (CIPC) dont fait partie l’UGTCI n’est pas restée inactive.
A l’issue de plusieurs rencontres, elle a fait plusieurs recommandations aux entreprises et au gouvernement. A ce jour, elle attend que l’Etat prenne une ordonnance « qui permet de dire que les travailleurs seront pris en charge » comme certains pays de sous-région l’ont fait.
Comme perspective, Koffi Assienin, a annoncé qu’après le covid 19, l’UGTCI fera un etat des lieux dans les entreprises et verra si les recommandations du CIPC ont été respectées. Après quoi elle avisera.
Fulbert YAO