L’Entreprise SIFCA COOP du secteur café-cacao repart en flèche, après plusieurs années de stagnation en raison de l’arrestation d’une partie des barons du cacao apparus sous l’ère Gbagbo pour des fraudes et manipulations financières.
L’arrivée d’un nouveau Directeur général M. SILUE BOLOBA explique cet essor remarquable.
Pour l’année 2018, elle a enregistré une production d’un volume de plus de 12.000 tonnes de cacao et 5000 tonnes de café.
L’information a été donnée jeudi par son Directeur Général, M. SILUE BOLOBA (à la tête de la structure depuis un an), lors d’une cérémonie de présentation de vœux des travailleurs à Abidjan Treichville.
Le premier responsable de l’entreprise a aussi saisi l’occasion pour faire le bilan de l’exercice, présenter l’état d’avancement de sa société et indiquer les perspectives 2019.
« Le bilan 2018 est positif. Lorsque je prenais la tête de cette structure, il n’y avait que 21 employés. Aujourd’hui, il y a plus de 100. L’année dernière, l’entreprise produisait 6000 tonnes de cacao, nous avons pu produire plus de 12.000 tonnes cette année», a indiqué M. SILUE BOLOBA.
Grâce aux performances réalisées, l’entreprise a pu construire deux laboratoires d’analyse café cacao, réhabiliter et ouvrir en 2018, l’usine de San-Pedro qui était fermée depuis 2008 ; ouvrir le centre d’achat de Daloa.
Elle a aussi renforcé son parc auto, acheté des actions dans l’entreprise Transcao, qui va s’installer bientôt à San-Pedro pour la transformation du cacao. La société participera cette année 2019, à la première grande foire Chine Afrique sur le café.
« En termes de perspectives de 2019, c’est d’aller au-delà de 20.000 tonnes de cacao. Recruter le maximum de personnes, retrouver de nouveaux marchés pour pouvoir évacuer le cacao et le café de bonne qualité, offrir des formations continues», a dressé le directeur.
Créée en 2001 dans le cadre de la restructuration de la filière café-cacao, la SIFCA COOP a pour mission l’achat du café et cacao auprès des coopératives et producteurs et sa commercialisation sur le marché international. En tant que société d’exportation de l’Etat, elle est également habilitée à exporter le cacao ivoirien au cas où les exportateurs privés refusaient de le faire.
Fulbert YAO