Avec le procès pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », pour lequel Guillaume Soro a écopé de 20 ans de prison, une certaine opinion veut faire prospérer l’idée d’un procès politique et d’un harcèlement judiciaire contre l’ex-Pan. Et pourtant l’ancien chef de la rébellion ivoirienne est un habitué des procédures judiciaires
Depuis 2012 il a été poursuivi dans divers dossiers pour plusieurs chefs d’inculpation. Et souvent n’eut été l’entregent du président Alassane Ouattara qu’il qualifie aujourd’hui de dictateur, Soro serait déjà derrière les barreaux.
En 2015, à la suite d’une plainte déposée à paris, la justice française avait émis un mandat d’emmener contre el nommé Guillaume Kigbaforo Soro. Les policiers étaient déjà à ses trousses et l’homme était obligé de se terrer pour éviter se faire prendre. Cette année là, il a fallu que le président Alassane Ouattara use de ses relations et fasse décoller un avion spécial pour le ramener en Côte d’Ivoire. Après cela, Guillaume Soro avait été épinglé par la justice du Burkina Faso où un mandat d’arrêt international avait été émis contre lui.
L’homme était impliqué dans un projet de coup d’état visant à faire chuter le régime en place de ce pays voisin. Soro était en intelligence avec les généraux dans ce pays voisin et des enregistrements sonores avaient confirmé que l’home était trempé jusqu’au cou. Ici encore, il a fallu l’intervention du président Alassane Ouattara pour éviter son arrestation. Et puis ce n’est pas tout. A la suite de la rébellion de septembre 2002 qui a endeuillé les milliers de familles, plusieurs plaintes ont été déposées aussi bien devant la juridiction ivoirienne qu’à l’étranger. Même au sein de l’ex-rébellion, des anciens compagnons de Soro au sein des forces nouvelles ont créé un mouvement dénommé les « victimes de Guillaume Soro »(VGS) et ont déposé diverses plaintes devant les juridictions ivoiriennes et françaises. Les instructions de ces dossiers sont en cours et pourraient déboucher sur d’autres procès. Comment on peut le voir, ceux – qui dénoncent un harcèlement judiciaire contre l’ex-rebelle doivent se raviser
Krah Bernard