Les organisateurs du Hadj veulent faire de l’édition 2023, une grande réussite. Pour ce faire, un séminaire bilan de l’édition 2022 s’est ouvert hier lundi 19 décembre et prendra fin ce mardi 20 décembre 2022.
Organisées par la direction des cultes, ces assises ont lieu à la Rotonde de la Caïstab au Plateau autour du thème : « Quelles réformes structurelles pour une meilleure synergie d’actions dans l’organisation ».
Dans les discours prononcés à l’ouverture, les disfonctionnements du Hadj 2022 ont été relevés. Tant par le directeur général des cultes Bamba Messamba. Par le Général Touré Seydou, représentant du ministre de l’intérieur et de la sécurité Vagondo Diomandé ; que par le président du Cosim Cheickoul Aïma Ousmane Diakité. Tous ces responsables ont appelé de tous leurs vœux que le séminaire planche sur ces problèmes afin que des améliorations puissent être apportées pour une meilleure organisation des futures éditions.
En outre, le directeur général des cultes, Bamba Messamba, a plaidé pour une collaboration « constante et fructueuse entre les parties tant en Côte d’Ivoire qu’en Arabie saoudite».
Il a invité les participants à mettre l’accent sur les perspectives. Pour sa part, le Général Touré Seydou a invité les acteurs à «dresser un bilan sans complaisance ». Car « les perspectives qui en découleront, permettront la prise de décisions idoines en vue d’une meilleure organisation des éditions futures».
Cheickoul Aïma Ousmane Diakité a remercié le chef de l’Etat Alassane Ouattara, son gouvernement pour tout l’appui constant apporté à la communauté musulmane. Le guide religieux a félicité les acteurs pour le premier rang occupé par la Côte d’Ivoire, au terme du hadj 2022. Il a posé, par ailleurs, cinq préoccupations.
Il s’agit entre autres de la confusion des rôles de certaines composantes de l’organisation, et qui sont sources de conflits permanents. Pour être efficace, il a appelé «à clarifier et à spécifier les rôles, tous les rôles, afin d’éviter non seulement que les acteurs n’empiètent les uns sur les prérogatives des autres. Mais également qu’ils ne fassent double emploi et obstacles dans l’exercice de leurs missions respectives.», a-t-il indiqué.
Aussi, Cheickoul Aïma Ousmane Diakité a fait un plaidoyer pour l’assouplissement des conditions qui ont empêché les pèlerins, pour l’âge ou pour l’état de santé, de faire le pèlerinage.
Fulbert Yao