Konan Kouadio Bertin, dit Kkb, ex-député de Port-Bouët (sud ivoirien), a affirmé lundi avoir « fait la paix » 6 ans après avec son « père Henri Konan Bédié», après une rencontre avec ce dernier à sa résidence de Cocody.
«Je suis venu voir mon père que je n’ai jamais quitté. Je ne peux pas être là et mon père va lancer coup de poing, je suis là pour conduire le combat à coté de mon père… », a déclaré KKB.
« De mémoire de militant, depuis le congrès de 2013, je n’avais pas remis les pieds dans cette cour qui est la mienne », a-t-il rappelé, soulignant qu’ « il y a un temps pour faire la guerre, il y a un temps pour faire la paix ».
« L’intrépide, l’irréductible soldat perdu est au moins retrouvé. Dans la cour du général Bédié, je suis », s’’est-il réjoui.
Bedié a pour sa part dit à KKB ceci: « J’ai toujours su que ton coeur n’a jamais quitté cette maison et c’est avec joie que je retrouve mon intrépide soldat et fils pour engager le combat ».
Une question mérite cependant d’être posée. Que cache cette réconciliation soudaine du « père » et du « fils » ?
Fulbert YAO