Réelu le 31 octobre dernier avec 94,27 % des suffrages, le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment ce lundi pour son premier mandat présidentiel de la troisième république.
En raison de la pandémie à Covid 19, la cérémonie s’est voulue « sobre ». Sous la forme d’une audience du Conseil constitutionnel, au palais présidentiel et en présence de 300 invités, plusieurs chefs d’États africains, ainsi que l’ancien chef d’Etat français Nicolas Sarkozy.
Alassane Ouattara a prêté serment la main sur la Constitution, puis s’est vu remettre le « Grand collier de l’ordre».
Dans son adresse solennelle, le Chef de l’Etat a exprimé sa volonté de travailler encore plus à l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens, procéder à la transformation de l’économie, en mettant en œuvre des reformes vivant à assurer un meilleur partage des fruits de la croissance ceci par la promotion de l’industrialisation, la transformation des produits agricoles.
Il s’est engagé à développer le capital humain, réduire davantage la pauvreté à travers l’émergence d’une classe moyenne encore plus importante.
Le président Alassane Ouattara a parlé de paix et de réconciliation. Il a condamné les violences avant, pendant et après les élections, présidentielles.
«Je condamne ces actes de violence. Ces actes graves ne doivent pas rester impunis. Nul est au dessus de la loi », a-t-il indiqué.
Au niveau de l’éducation, il a annoncé à compter de janvier, le gouvernement et les collectivités territoriales prendront en charge les frais COGES.
Le président Ouattara a assuré en outre que la lutte contre la corruption sera renforcée.
Il a annoncé la création d’un ministère en charge de la réconciliation dans les prochains jours.
Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation des actions gouvernementales, avec pour objectif, le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation.
Dans cette dynamique, Il dit avoir instruit le Premier ministre Hamed Bakayoko pour la reprise des discussions avec les partis politique pour mettre en œuvre, les recommandations de la CEDEAO relative à la commission électorale indépendante, dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2020, afin d’aboutir à la décrispation du climat politique.
Fulbert YAO