Les chefs traditionnels du Guémon ont plaident samedi auprès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour la libération totale et effective du parc du Mont-Peko.
Le chef de la Tribu Ouinlo, porte parole des chefs du Guémon, Pierre Serel, regrette le retour progressif des occupants clandestins dans le parc, pourtant déguerpis depuis 2016.
Selon lui, ceux-ci s’infiltrent en cachette pour entretenir les plantations. “Ils jouent à la cache-cache avec des agents de l’Office ivoirien des parcs et réserves ( OIPR) chargés de la surveillance et de la protection du parc” , ajoute-t-il.
Le patrimoine était occupé à l’époque par environs 20 milles exploitants agricoles, dont 80% des clandestins sont des ressortissants des pays voisins.
En réponse à cette préoccupation, le Premier ministre a rassuré les populations sur la décision du gouvernement de libérer totalement ce patrimoine forestier afin de restaurer la faune et la flore et surtout pour permettre au parc national du Mont-Peko de jouer pleinement son rôle écologique
AIP